Algérie: Le MedCable de Djezzy toujours bloqué, ne peut pallier les interruptions de maintenance - Maghreb Emergent

Algérie: Le MedCable de Djezzy toujours bloqué, ne peut pallier les interruptions de maintenance

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Nouvelle journée noire pour la connexion Internet en Algérie ce mercredi. Une solution d’appoint existe. Elle est bloquée depuis 2010. 

 

Des travaux de maintenance sur le câble sous-marin SMW-4, entre Alexandrie (Egypte) et Palerme (Italie), ont été annoncés pour ce mercredi 27 décembre 2017 avec le  risque d’engendrer des perturbations sur le réseau Internet à partir de 11h. C’est Algérie Télécom qui l’a fait savoir mardi soir dans un communiqué.  

Algérie Télécom a précisé que ces travaux, non programmés, vont durer entre 15 minutes et 3h, et que pendant cette période on pourra avoir des perturbations de la bande passante internationale réservée prioritairement aux trois opérateurs des réseaux mobiles ainsi qu’aux opérateurs du secteur économique.  

Ce n’est évidemment pas la première fois que l’Algérie subit les conséquences des travaux d’entretien du câble SEAMEWE-4. Cette situation a poussé le ministère compètent à opter pour d’autres solutions. C’est ainsi qu’une convention avait été signée avec la Tunisie alors qu’un projet d’installation d’un câble reliant Valence (Espagne) à Oran et Alger est en cours d’exécution. Ce sont plusieurs millions de dollars du Trésor qui sont engagés dans ces opérations alors que l’Algérie pourrait disposer immédiatement d’un câble, le MedCable  que Djezzy, une société dont 51% des actions sont détenus par le gouvernement par le biais du FNI, pourrait utiliser et mettre aussi à la disposition d’Algérie Télécom.

Ce câble construit en 2007 reliant Alger à Marseille pour la bande passante internationale ne fonctionne plus depuis 2010. Seule la partie interne reliant Annaba Alger et Oran est opérationnelle. 

La question a été maintes fois posée sur l’absence d’une volonté politique de régler le problème liée au MedCable, ce qui permettra à Djezzy d’offrir une meilleure qualité en terme de communication internationale et à l’Algérie d’utiliser une infrastructure existante en optimisant l’utilisation de ses ressources financières. 

 

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