Un groupe de travail chargé d’examiner les moyens d’alléger et de faciliter les démarches relatives à l’octroi des marchés publics, a été installé récemment par le gouvernement, annonce le ministre des Finances, Mohamed Djellab.
M. Djellab qui répondait aux interrogations et préoccupations des membres du Conseil de la nation dans le cadre du débat autour de la loi de Finances 2015, a précisé que ce groupe de travail était chargé d’examiner les mesures et facilités à introduire dans le code des marchés publics en vue d’aplanir les difficultés rencontrées dans l’octroi des marchés publics. Répondant à des préoccupations relatives aux aspects budgétaires, le premier argentier du pays a rappelé qu’un plan de modernisation du budget a été lancé à travers des réformes structurelles visant une meilleure rationalisation des dépenses. Un nouveau système intégré de gestion budgétaire, a-t-il poursuivi, sera mis en place dans l’objectif d’améliorer la gestion des ressources financières de l’Etat, assurer le respect des dépenses publiques et optimiser la fluidité et la transparence des informations.
Montants des réévaluations des projets en baisse
Pour ce qui est des opérations de réévaluation des projets publics, le ministre a rappelé que des efforts considérables avaient été déployés concernant le budget d’équipement pour corriger le volume des actions de réévaluation. Selon le ministre, cette préoccupation a été prise en charge en chargeant les ordonnateurs du budget de l’Etat de joindre à chaque demande de réévaluation, un dossier comportant des documents qui justifient la réévaluation notamment un rapport détaillé sue les facteurs responsables de la demande de réévaluation.
Cette mesure, a dit le ministre, a permis de faire baisser les actions de réévaluation des programmes d’investissement publics passant de 1.132 milliards DA en 2007 à 658 milliards DA en 2010 puis à 325 milliards DA en 2014.
M. Djellab a, par ailleurs, rappelé que le gouvernement suivait avec la « plus grande attention » la chute des prix du pétrole soulignant que cette tendance « ne menace pas pour l’heure les équilibres internes et externes du pays mais constitue une alerte prise sérieusement en compte par les autorités ».