Le mouvement Mouwatana « s’élève contre cette répression des libertés qui, théoriquement, sont inscrites dans la Constitution ».
Dans un communiqué rendu public hier en fin de journée, le mouvement Mouwatana, a dénoncé la « répression » qu’ont exercée les forces de l’ordre contre les militants de ce mouvement lors d’un sit-in hier dimanche 12 août, à la place des martyrs à Alger contre un probable 5e mandat du président actuel, Abdelaziz Bouteflika . Le rassemblement a été organisé pour « dénoncer les préparatifs de l’humiliant 5ème mandat et réclamer l’instauration d’un véritable Etat de droit », note le communiqué.
Le mouvement Mouwatana a aussi rappelé, dans le même document, les circonstances de l’arrestation de ses militants lors du rassemblement, et a souligné que ledit mouvement « s’élève contre cette répression des libertés qui, théoriquement, sont inscrites dans la Constitution. Cette interdiction est le fait d’une instruction du wali d’Alger qui ne se réfère à aucune loi publique et de ce fait est illégale ».
En outre, Mouwatana, a mis l’accent sur le fait que « le pouvoir utilise tous les moyens de l’Etat, que le FLN et le RND sont couverts par les médias publics, utilisent les organisations de « masse », l’université et tout le reste, l’opposition est interdite d’expression et de tout mouvement ». D’après ce mouvement opposant au régime, la situation actuelle a prouvé aux Algériens que le « président est un homme absent, et seuls ceux qui profitent de cette situation pour des raisons de pouvoir et d’argent l’imposent à la nation ».
Il faut noter que le mouvement Mouwatana, a déjà publié des documents à l’instar de la lettre ouverte à Bouteflika, et a également tenu des réunions de travail dans ce même sillage.