Les revendications du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz consistent principalement en l’augmentation des salaires de 50%, la régularisation des salariés contractuels, le respect des libertés syndicales et le maintien de l’ancien régime de retraite.
Le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (SNATEG) appelle à une grève nationale de l’ensemble du personnel de ce groupe public. La décision a été prise par son congrès national extraordinaire tenu samedi dernier.
Selon un communiqué du SNATEG, « le congrès national a approuvé à l’ unanimité, et en conformité avec les lois de la République, de lancer une grève nationale dans toutes les branches des filiales du groupe Sonelgaz et donne plein pouvoir au Conseil national pour déterminer la date de la grève, après avoir informé toutes les instances sur la plate-forme des revendications des travailleurs de l’électricité et de gaz ».
Lors de son passage lundi passé sur Echourouk TV, Abdelkader Kouafi, le secrétaire général du SNATEG, a indiqué que ces revendications avaient déjà été soumises à la direction du groupe Sonelgaz. Elles consistent principalement, a-t-il précisé, en l’augmentation des salaires de 50%, la régularisation des contractuels, le respect des libertés syndicales et le maintien de l’ancien régime de retraite.
Dans son communiqué, le SNATEG reproche à la direction du groupe de violation des libertés syndicales par des méthodes répressives, « en contradiction avec la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits politiques et civils et les accords internationaux de l’Organisation internationale du travail (OIT) consacrés à l’exercice du droit syndical ».
Le syndicat critique aussi durement les conditions de travail au sein de Sonelgaz : « Les travailleurs et les travailleuses sont non seulement exposés à des accidents mortels chaque jour, au cours de l’exercice de leur travail, mais sont aussi encore soumis au travail forcé, au harcèlement sexuel et moral, sans considération de l’employeur. »