D’après le Snateg, la volonté de dissoudre ce syndicat ferait partie d’une manœuvre visant, en définitive, à faciliter la mise en application de la charte du PPP.
Le bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (SNATEG) a fait part de sa décision de tenir un rassemblement de contestation, le 20 janvier courant près de la Grande poste, à Alger.
Les responsables du syndicat autonome veulent, à travers la tenue de ce rassemblement, dénoncer la Charte de partenariat public privé (PPP), signée, en décembre, avec le Forum des chefs d’entreprise (FCE).
Il est également question, pour les syndicalistes, de « se démarquer définitivement du syndicat UGTA imposé par le gouvernement comme seul représentant des travailleurs algériens ». Les membres du SNATEG s’attaquent également aux syndicalistes qui ont « trahi ouvertement par, leur abandon des entreprises publiques au secteur privé, sans exprimer le moindre respect à l’ensemble des travailleurs ».
Ainsi, le bureau national du SNATEG « regrette fortement l’annonce du gouvernement, lors de la tripartite d’un accord inattendu sur le partenariat public-privé et l’ouverture du capital des petites et moyennes entreprises publiques au secteur privé ». Le SNATEG se désole également de l’exclusion des syndicats autonomes lors de la dernière tripartite sur le PPP. » Une rencontre qui s’est déroulée sans la participation des syndicats autonomes qui devaient être impliqués dans la prise de décision », indique-t-on.
Le communiqué du Snateg rappelle que les multiples tentatives du ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale à vouloir dissoudre et immobiliser l’exercice syndical du le Snateg, « avaient pour but de favoriser la mise en place du partenariat public-privé (visant principalement) de grandes entreprises nationales telles que SONELGAZ , SONATRACH et NAFTAL ».