Selon un document du ministère du Commerce, 3 opérateurs privés à savoir Cogral, Afia international et COGB La Belle ont bénéficié de cette compensation, allouée pour la prise en charge de la hausse des prix du sucre roux et de l’huile brute de soja en vue de garantir le maintien des prix plafonds.
Entre 2011 et 2015, plus de 9,3 milliards de DA ont été dépensés par le budget de l’Etat en subventions de l’huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, indique un document du ministère du Commerce rapporté aujourd’hui par Algérie Presse Service. Divisé sur ces cinq années, ce montant équivaut à une subvention annuelle de 1,86 milliard de dinars.
Depuis 2011, rappelle l’APS, les prix du sucre blanc sont plafonnés à 90 DA pour le kilo en vrac et à 95 DA pour le kilo en préemballé. Les prix de l’huile de table, quant à eux, sont plafonnés à 600 DA pour un bidon de 5 litres, à 250 DA pour une bouteille de 2 litres et à 125 DA pour une bouteille de 1 litre.
Le document rapporté par l’APS, un rapport de conjoncture du secteur du commerce pour 2015, indique que l’année passée, le prix moyen à l’importation du sucre roux a diminué à 346 dollars/t (contre 423 dollars/t en 2014), alors celui de l’huile de soja à 746 dollars/t (contre 906 dollars en 2014). Le soutien du budget de l’Etat, y lit-on, a réduit ces prix de quelque 41%.
En quoi consistent ces compensations publiques ? Il s’agit, entre autres, du non-paiement des droits de douane à l’importation du sucre roux et des matières de base entrant dans la fabrication des huiles alimentaires (5%), de la TVA (17%) sur le sucre roux et les matières de base entrant dans la fabrication des huiles alimentaires raffinées, et enfin, de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) sur l’activité de production et de traitement (19%) et de distribution des huiles alimentaires et du sucre (25%).