Le seul moyen pour un changement pacifique en Algérie c’est l’organisation, « l’individu ne va rien changer ou revendiquer s’il milite seul », insiste la candidate tête de liste du FFS à Alger.
Dans le cadre de la compagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, le Front des forces socialistes (FFS) a organisé samedi une sortie de proximité à Alger. Les militants ont rencontré et écouté les Algérois dans les rues de Bab J’did. Après cette sortie de proximité, Salima Ghezali candidate tête de liste à Alger a inauguré le nouveau siège du FFS section Casbah qui porte le nom du martyr Taleb Abderrahmane. A cette occasion, la candidate a animé une conférence durant laquelle les citoyens et les habitants du quartier ont soulevé leurs préoccupations à la représentante du parti de Hocine Ait Ahmed. Le discours de Ghezali, a été axé sur la nécessité d’organiser le peuple algérien qui est selon elle la base de tout changement pacifique.
« Actuellement, notre rôle est d’aider le peuple algérien qui doit s’organiser dans des associations et autres, pour recouvrer ses droits » a souligné Mme Ghezali. D’après elle, l’organisation dans la situation actuelle du pays est un devoir national. Le seul moyen pour un changement pacifique en Algérie c’est l’organisation, « l’individu ne va rien changer ou revendiquer s’il milite seul », insiste la candidate tête de liste du FFS à Alger.
La conférence a été en outre une occasion pour Salima Ghezali d’appeler à un consensus national et « populaire ». « Sans consensus national et populaire aucun programme ne fonctionnera en Algérie » martèle Ghezali. Elle a ajouté qu’avec une société organisée le consensus fonctionnera mieux.
«L’organisation doit continuer même après le consensus. C’est ça un Etat de droit », souligne-t-elle. Sur la possibilité de la participation du Front des Forces Socialistes au gouvernement, Salima Ghezali indique que ce n’est pas à l’ordre du du jour: « lle FFS milite pour un Etat de droits. Le peuple est désespéré et nous somme à ses côtés. »