En plus de la grève, des commerçants se sont rassemblés devant le siège de la direction du commerce de la ville pour faire entendre leur voix.
Les commerçants de la ville d’Ouargla ont observé une grève aujourd’hui 14 mai, pour réclamer la satisfaction d’une série de revendications. La quasi-totalité des magasins n’ont pas ouvert ce matin, indique une source locale à Maghreb Emergent.
Répondant à l’appel à la grève générale lancé par la structure locale de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), la plupart des commerçants de la capitale des hydrocarbures n’ont pas ouvert leurs commerces.
Cette action vise à mettre la pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils prennent en charge les revendications des commerçants qui concernent la levée des sanctions prononcées contre des commerçants de la ville par la direction du commerce et l’éradication des commerces informels qui ont envahi tous les coins de la ville, précise notre source. Les commerçants protestataires estiment que la prolifération de l’activité commerciale informelle met en péril leur existence. Ils interpellent les autorités locales pour qu’elles agissent pour mettre de l’ordre et sauver l’activité commerciale formelle.
Les protestataires demandent par la même occasion, des mesures fermes pour renforcer la sécurité dans tous les quartiers de la ville d’Ouargla, après l’enregistrement d’une série d’agressions et de vols perpétrés contre des commerçants et leurs clients notamment durant la nuit. Selon les protestataires cités par des sources locales, des gangs sèment la terreur dans la ville sans que des mesures ne soient prises pour mettre un terme à cette situation qui pénalise fortement l’activité commerciale.
En outre, les commerçants en colère demandent la révision des montants des impôts qu’on leur impose les services concernés. Ils affirment que les services des impôts leur imposent de payer des montants qui ne correspondent pas réellement à leur chiffre d’affaires. Autrement dit, ils payement plus qu’il n’en faut.
En plus de la grève, des commerçants se sont rassemblés devant le siège de la direction du commerce de la ville pour faire entendre leur voix.