Aux termes d’une convention signée aujourd’hui par cinq banques publiques, l’Ansej et la CNAC, pour bénéficier de ce rééchelonnement, le jeune entrepreneur doit prouver que le matériel existe toujours, être adhérent au Fonds de garantie sans être, pour autant, encore indemnisé par ce fonds et, enfin , rembourser une partie de 5 à 10% à l’avance du montant de crédit.
Les dettes et les agios réservés éligibles à l’efficacement, nés des crédits accordés aux promoteurs Ansej avant mars 2011, seront retraitées. C’est ce que stipule une convention signée aujourd’hui à Alger entre les banques publiques, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac).
Selon l’agence Algérie Presse Service (APS), qui a rapporté l’information, cette convention a été signée pour l’ensemble des banques publiques par Boualem Djebbar, le président de l’ABEF (association professionnelle des banques et des établissements financiers) et a été également signée par les responsables de cinq banques publiques concernées par ces créances, à savoir : la Banque de l’Agriculture et du développement rural, le Crédit populaire d’ Algérie, la Banque nationale algérienne, la Banque de développement local et la Banque extérieure d’Algérienne.
Conditions
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, qui était présent à la cérémonie de signature de la convention, a justifié celle-ci par le régime de l’Ansej sous lequel les crédits concernés ont été accordés avant mars 2011 aux jeunes entrepreneurs : « Ceux qui (ont eu des crédits, NDLR) avant le régime de 2011 ont eu des difficultés financières. Cette convention va permettre d’effacer les agios qui sont les intérêts en retard et aussi un rééchelonnement de la dette bancaire. ».
Pour bénéficier du rééchelonnement, a expliqué le président de l ‘ABEF, cité par l’APS, le jeune promoteur doit prouver que le matériel existe toujours, être adhérents au Fonds de garantie sans être, pour autant, encore indemnisé par ce fonds et, enfin , rembourser une partie de 5 à 10% à l’avance du montant de crédit.