La diversification de l’investissement direct étranger en Algérie, pour l’année 2017, a été fortement soutenue par les IDE asiatiques.
Les investissements directs étrangers (IDE) ont baissé de 26%, en Algérie en 2017 par rapport à 2016, avec un montant global de 1,2 milliard de dollars, l’année passée contre 1,63 milliard de dollars l’année d’avant, selon un rapport de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et l’investissement (Cnuced).
Selon ce même rapport, la diversification de l’investissement direct étranger en Algérie, pour l’année 2017, a été soutenue par les IDE consentis par le groupe de télécoms chinois Huawei et le sud-coréen Samsung qui a ouvert sa première usine de montage de smartphones dans le pays.
Cependant, l’organisation onusienne, qui précise que les IDE en Algérie dépendent fortement de l’investissement dans le secteur pétro-gazier, estime qu’ils devraient rebondir à la faveur de la prochaine révision de la loi sur les hydrocarbures.
Une révision jugée, selon les dernières déclarations du PDG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour, comme un dossier ‘’lourd’’ qu’il faut bien étudier. « Cette révision de la loi demande beaucoup de temps, d’attention et d’expertise. Il faut qu’on cherche des gens qui connaissent bien le domaine et il ne faut pas qu’on se trompe encore une fois », a-t-il affirmé à l’APS.
Ainsi, le premier responsable de la compagnie pétrolière publique est favorable à une révision de fond de la loi actuelle et compte ainsi bien agir pour éliminer toutes les contraintes réglementaires et les entraves fiscales qui étaient, en partie, à l’origine du manque d’investissements dans le secteur pétrolier au cours des années précédentes.
Pour atteindre cet objectif, le PDG de Sonatrach a fait appel à quatre bureaux de consulting, spécialisés notamment dans les domaines des lois sur les hydrocarbures. Des discussions ont même été abordées avec les partenaires étrangers de Sonatrach afin de savoir exactement ce qu’ils attendent de cette révision.
Pour Ould Kaddour le dossier est si complexe qu’il est difficile de donner une échéance quant à la remise de la copie. Mais il espère, par contre, que « cela se fasse avant la fin de l’année 2018 », a-t-il indiqué.