Les dix communes concernées par le CapDél (Capacités des acteurs du développement local) sont : Timimoune (Adrar), Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Béni Maaouche (Bejaïa), Ghazaouet (Tlemcen), Tigzirt (Tizi-Ouzou), Messaad (Djelfa), Djemila (Sétif), El-Khroub (Constantine), Djanet (Illizi) et Babar (Khenchela).
« En plus d’accompagner la réforme des collectivités locales et de la mise en place de la démocratie participative inscrite dans la Constitution algérienne en 2016, le CapDeL (Capacités des acteurs du développement local) tend à faire émerger le potentiel des territoires qui composent le pays, en premier lieu dans ces dix communes-modèles ». C’est ce qu’a rappelé Eric Overvest, représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Algérie, aujourd’hui lors de la journée d’information « Développement économique local », organisée au Centre international des conférences (CIC) à Alger.
Les dix communes concernées, pour rappel, sont : Timimoune (Adrar), Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Béni Maaouche (Bejaïa), Ghazaouet (Tlemcen), Tigzirt (Tizi-Ouzou), Messaad (Djelfa), Djemila (Sétif), El-Khroub (Constantine), Djanet (Illizi) et Babar (Khenchela).
Dans son discours d’ouverture, le représentant du PNUD a souligné que ces communes pilotes « sont devenues des laboratoires de développement local, y compris économique, pour créer un modèle algérien » dans la gestion des collectivités locale d’une manière participative, où tous les acteurs (administration, acteurs économique, citoyens et associations) ont un rôle à jouer.
Selon lui, « le CapDél a pu aider les acteurs locaux à réaliser un état des lieux exhaustif du développement local, à créer des espaces de dialogue, à renforcer leurs capacités pour planifier, à mettre en œuvre et à suivre les processus de développement local et, enfin, à préparer la planification stratégique locale prévue au deuxième semestre 2018 ».
De son côté, le directeur national du programme CapDél, Mohamed Dahmani, a déclaré que cette journée, qui a vu la participation de plusieurs experts venus d’Europe et de Turquie, a pour objectif de donner une projection concrète sur les expériences des autres pays dans le domaine du développement économique local. Les 10 communes pilotes du Programme constitue un échantillon de la diversité du territoire algériens en tenant en compte les différences culturelles, naturelles et territoriales, mais surtout économiques ».
Concernant les secteurs touchés par CapDél, Mohamed Dahmani a précisé que toutes les activités au niveau local étaient « incluses dans le programme : agriculture, industrie, services, pêche », soit « dans l’ensemble, toutes les activités porteuses de richesses à la commune ». Et de préciser que le domaine agricole « constitue un secteur prioritaire dans l’application du programme » et que l’objectif est « d’accompagner les communes pour constituer des projets d’avenir et à l’élaboration des plans stratégiques, qui inclue aussi les niveaux des daïras et wilayas ».
Toutefois, a souligné Mohamed Dahmani, le CapDél ne vise pas à imposer une méthode de travail aux collectivités locale, mais plutôt à « mettre à leur disposition un modèle de gestion participatif construit autour des initiatives on adoptant une approche de projet, comme cela se fait dans les autres pays ».
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