Ce taux n’est pas très éloigné à celui des placements effectués par l’Agence nationale de l’emploi au bénéfice des femmes et qui n’a pas dépassé 22,17%.
438.201 placements ont été effectués par l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) dans le marché de l’emploi en 2017, dont 97.174 au profit des femmes (22,17%), a indiqué le directeur général de l’Emploi et de l’Insertion du ministère du Travail et de l’Emploi, Foudil Zaidi, dans une déclaration rapportée hier par l’agence Algérie Presse Service (APS).
Selon Foudil Zaidi, cité par l’APS, « la faible intégration de certaines femmes » sur le marché du travail s’explique par une faible mobilité géographique et la difficulté pour elles de concilier obligations professionnelles devoirs familiaux.
Cependant, d’autres chiffres rendus publics par ce responsable indiquent un taux de demandes de placement déposées par les femmes également faible n’ayant pas dépassé l’année dernière 18,5% de l’ensemble des demandes reçues par l’ANEM (354.475 sur un total de 1.919.982).
Le problème apparaît ainsi comme étant plus complexe que la simple difficulté pour les femmes de s’adapter aux exigences, parfois difficiles, des emplois proposés par le biais de l’ANEM.
Pour rappel, selon les chiffres de l’emploi et du chômage de l’Office national des statistiques (ONS), les femmes, en avril 2017, représentaient 20,6% de l’ensemble de la population active du moment estimée à 12.277.000 personnes au niveau national.
Au sens du Bureau international du travail, la population active du moment « comprend toutes les personnes qui remplissent les conditions requises pour être incluses parmi les personnes pourvues d’un emploi ou les chômeurs ».
Ces statistiques de l’ONS indiquaient aussi que les femmes représentaient 18,6% de la population occupée totale et que le salariat constituait, pour elles, la forme d’emploi dominante, avec un taux de 75,9%, soit 6 points de plus que le taux moyen du salariat au sein de la population occupée toux sexes confondus (69,8%).