Le marché noir des devises en Algérie retrouve la stabilité après quelques fluctuations enregistrées au début du mois. Le taux de change du dinar algérien face à l’euro et au dollar américain reste inchangé depuis trois jours. Stabilité surprenante et inhabituelle en cette période de grandes vacances d’été.
Dans le passé, au mois d’août, le taux de change de l’euro et du dollar bougeait en raison de la pression sur la demande.
La cotation de l’euro sur ce marché noir ce jeudi 8 août est de 100 euros pour 24 100 Da à la vente, c’est-à-dire le prix de vente des cambistes aux clients. Pour l’achat, les cambistes achètent le billet de 100 euros contre 23 950 DA.
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S’agissant de la monnaie des États-Unis d’Amérique, la cotation est de 100 dollars pour 22 400 DA à la vente. Pour l’achat, les cambistes reprennent le billet de 100 dollars américains contre 22 200 DA.
Les cambistes attendent toujours la hausse de l’euro sur le marché noir
Le taux de change actuel de l’euro sur le marché noir n’arrange pas les affaires des cambistes. Ces derniers annonçaient sur des pages facebook des augmentations de la monnaie unique européenne sur le marché noir. Des annonces qui restent pour le moment, sans lendemain. Ils tablaient sur des hausses record des monnaies étrangères, notamment celle de la zone euro, au cours de cet été sur le marché noir.
Ils basaient leurs prévisions sur les indicateurs des années précédentes. Ils s’attendaient à plus de départs à l’étranger pour passer les vacances, mais leurs calculs se sont révélés erronés. La raison ? : la rareté des visas, notamment pour les pays occidentaux. Les demandes de visas pour la France, l’Italie, l’Espagne, La Grande-Bretagne, la Belgique et autres pays occidentaux obtiennent dans leur majorité des réponses défavorables.
Au refus de visas s’ajoute un autre facteur. Il s’agit des nouvelles conditions imposées par les Douanes algériennes à la réception des colis venus de l’étranger. Les Algériens qui ont l’habitude d’acheter des articles sur des plateformes numériques basées à l’étranger et de les revendre en Algérie ne peuvent plus continuer à exercer leur activité. Les Douanes considèrent cette activité comme une importation déguisée.