Des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP) ont manifesté dans plusieurs wilayas à l’appel de la Coordination nationale des retraités et des radiés de l’ANP.
Des milliers de personnes ont investi les rues des villes d’Ain Defla, Azaba (Skikda), Batna, Chlef et Mila pour réclamer la satisfaction de leurs revendications socioéconomiques par le ministère de la Défense nationale.
«Nous sommes plusieurs milliers à prendre part à ces marches régionales des retraités et des radiés de l’ANP », nous a indiqué un membre actif de la Coordination nationale des retraités et des radiés de l’ANP qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat.
«La mobilisation d’aujourd’hui a montré notre capacité de mobilisation et le degré du mécontentement des anciens l’ANP et leurs familles » a-t-il indiqué.
Des blessés, des handicapés et les membres des familles des soldats de l’ANP tombés au champ d’honneur ont participé à ces marches, affirme notre source. Ces derniers s’estiment lésés et abandonnés. « Notre mouvement mobilise également les veuves, les parents ainsi que les enfants des éléments de l’ANP tombés en martyr dans la lutte anti-terroriste », a-t-il fait savoir.
La Coordination nationale des retraités et des radiés de l’ANP revendique entre autre : la révision à la hausse des pensions de retraite, la revalorisation des primes de blessure, l’octroi des licences de taxi ou café pour les retraités de l’ANP, l’accès aux logements sociaux et lots de terrain, la prise en charge médicale de qualité pour les retraités de l’ANP atteints de maladies et autres.
Pour faire entendre leur voix, les retraités de l’ANP pourraient investir les rues de la capitale. « La prochaine étape de notre mouvement consiste à organiser une grande manifestations dans les rues de la capitale. C’est le seul moyen qui nous reste pour faire se faire entendre », indique notre source.
La date de la marche n’a pas été annoncée. « Nous viendront à Alger avec nos familles et celles de nos collègues tombés en martyr. Nous allons faire connaitre souffrance à l’opinion publique nationale », a-t-il indiqué.