La société (IVAL) projette la fabrication de trois véhicules utilitaires, et promet, par ailleurs d’être aux cotés de la sous-traitance locale pour la mise à niveau et le développement de ses procédés de production. « Un chantier ou tous les acteurs doivent s’impliquer », selon le Directeur général adjoint d’IVAL, M. Sofiane Ben Omrane.
IVAL SPA est concessionnaire de la marque IVECO, de Fiat Professionnel, ainsi que de New Holland. Comptez-vous faire évoluer cette activité ?
Nous continuerons d’exercer cette activité initiale de la distribution. La nouveauté, c’est que nous sommes en train de créer la société IVAL Industrie SPA, qui gérera l’activité industrielle conformément au cahier de charges du ministère de l’Industrie, encadrant l’activité des concessionnaires. A ce sujet, on est presque au stade final des autorisations. Nous avons signé le nouveau cahier des charges sur les activités des concessionnaires. A présent, il est déposé auprès du ministère, et nous aurons une réponse incessamment.
Le projet en question est en phase d’installation qui aboutira vers la fin de l’année 2016. Le site de production sera bâti sur une assiette foncière de 100.000 m² dans la nouvelle zone industrielle d’Oued El Berdi dans la région de Bouira. Une fois l’usine opérationnelle, nous procéderons, en premier lieu, à la production de la gamme Daily. Cependant, on est en train d’installer une usine temporaire, également dans la région de Bouira. Cela nous permettra de ne pas perdre du temps. En effet, il n’est pas aisé de réaliser une zone industrielle. Cela passe par la viabilisation du terrain, l’installation de réseau électrique et d’autre œuvres infrastructurelles.
Par votre participation au Salon de la sous-traitance mécanique (Algest), quelle est le message que votre société souhaite faire passer ?
C’est une confirmation de notre engagement annoncé en décembre 2015. De ce fait, nous sommes sponsor de ce Salon. Ceci traduit l’engagement d’IVAL et d’IVECO (partenaire technologique) dans sa quête de booster au maximum la sous-traitance. Pour nous, la sous-traitance est le cheval de bataille qui va faire réussir l’activité CKD (Complete Knock Down), nécessaire en pièces détachées.
La qualité de la sous-traitance locale est elle satisfaisante pour IVAL?
C’est un chantier qu’on doit entreprendre ensemble et par tout le monde ! C’est-à-dire les sous-traitants, les pouvoir publics, les fabricants de véhicules. Pour avoir un saut qualitatif, il faut, dans l’immédiat, procéder à la mise à niveau des sociétés existantes. Il faut cibler des accords de partenariats pour certains sous-traitants afin de développer leurs activités ou créer d’autres brèches, parce que la sous-traitance doit aller vers le constructeur et répondre à ses exigences.
Concrètement, par sa position de donneurs d’ordre, quel sera le rôle d’IVAL dans sa relation avec les sous-traitants locaux?
Notre rôle sera un accompagnement pour les aider à établir des partenariats avec des fournisseurs étrangers dont le but est d’importer la technologie afin de la reproduire ici, en Algérie. Toutefois, il sera possible d’accepter des produits locaux-même s’ils ne répondent pas totalement aux critères de qualité-, à condition que le produit ne touche pas à l’aspect sécurité dans la fabrication du véhicule.