Le nouveau cahier de charges exigera aux opérateurs, à moyen terme, « d’exporter une partie de la production et d’exiger une participation minimale du partenaire étranger dans le capital des sociétés algériennes créées ».
Le futur cahier des charges du secteur automobile a achevé sa première étape de réalisation par les experts du ministère de l’industrie et des mines, après des consultations avec des cadres du même ministère.
Lors de cette première phase, « plusieurs réunions, regroupant des cadres du Ministère de l’industrie et des mines et des experts du domaine, ont eu lieu afin d’apporter des modifications et de rectifier le texte en vigueur qui n’a pas permis d’atteindre les objectifs escomptés par les pouvoirs publics », lit-on dans le communiqué du ministère de l’industrie.
Selon la même source, le nouveau cahier de charges exigera aux opérateurs, à moyen terme, « d’exporter une partie de la production et d’exiger une participation minimale du partenaire étranger dans le capital des sociétés algériennes créées ».
Un autre point qui sera exigé aux constructeurs automobiles est celui de « la mobilisation des sous-traitants et équipementiers afin d’aider les entreprises nationales à augmenter le taux d’intégration et d’encourager la création d’une industrie de sous-traitance », précise le même communiqué.
La seconde phase
La seconde phase pour la finalisation du ledit cahier de charge sera lancée prochainement avec les opérateurs et les membres de l’Association des Constructeurs et Concessionnaires Automobiles en Algérie (AC2A).
Pour ce qui est de la date de la promulgation du cahier de charge, rien n’a été jusqu’à présent et « cela dépendra de la cadence que prendront les consultations avec les membres de l’AC2A », nous a déclaré une source du ministère de l’industrie. Jusqu’à présent, aucune date n’a été annoncée, que ce soit pour les rencontre avec les concessionnaires ou encore la date sa promulgation finale.
La longue durée que la préparation du cahier des charges est pour « objectif d’avoir un cahier le plus consensuel possible qui implique, sans exclusion, toutes les parties prenantes concernées par cette activité», lit-on dans le communiqué
Le Ministre de l’industrie et des mines, Monsieur Mahdjoub BEDDA, s’est engagé personnellement « à veiller à ce que ce cahier des charges, qui va être finalisé incessamment, tient compte des intérêts de toutes les parties ». Cet engagement semble être une confirmation à la déclaration du ministre, quand il a traité l’industrie automobile actuelle de « l’importation déguisée ».