250 employés ont accepté l’option du départ volontaire. 78% d’entre eux n’exercent pas le métier de base de l’entreprise, à savoir la charpente et la chaudronnerie.
L’Algérienne de réalisation d’infrastructures et d’équipements métalliques, (ALRIM), filiale du groupe industriel IMETAL, connait depuis quelque temps des mouvements de protestation de manière continue, a-ton appris de source sûre.
Cette situation d’instabilité n’a pas manqué d’impacter sur son niveau d’activité. En effet, depuis le deuxième semestre 2016, des mouvements de protestation sont organisés, par une trentaine de travailleurs, presque quotidiennement, pour revendiquer le règlement des salaires des 700 travailleurs de l’entreprise.
L’ALRIM avait connu des difficultés et des retards en ce qui concerne la réalisation de ses projets, ce qui a créé un déséquilibre financier et un important amenuisement de sa trésorerie.
Cette a impliqué l’intervention du ministère de l’Industrie et des mines, ce qui a donné lieu au versement de trois salaires sur les cinq arriérés et une promesse d’assainissement de la situation avant la fin du mois de février en cours.
Dans le souci de redresser la situation d’ALRIM et de la faire sortir de ce cycle d’instabilité chronique, qui pourrait paralyser l’entreprise et risquerait de compromettre son devenir, un plan de redressement a été mis en œuvre. Parmi ses dispositions, un plan de départs volontaires a été engagé.
Cette opération a permis de réduire substantiellement les charges de l’entreprise et de les mettre en adéquation avec la nature et le volume de l’activité tout en préservant les droits des travailleurs qui ont décidé de s’inscrire dans cette démarche.
250 employés ont accepté l’option du départ volontaire. 78% d’entre eux n’exercent pas le métier de base de l’entreprise, à savoir la charpente et la chaudronnerie.
Malgré tout, un groupe d’une trentaine d’agents, à leur tête, quelques représentants des travailleurs, continuent d’organiser des sit-in au niveau de l’entreprise, du siège du groupe IMETAL et même au niveau du ministère.