Algérie : Mouvement de protestation à l’université de Bordj Bou Arreridj - Maghreb Emergent

Algérie : Mouvement de protestation à l’université de Bordj Bou Arreridj

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Le Wali de Bordj Bou Arreridj a dû intervenir pour calmer les esprits des protestataires.

 

Les enseignants de l’université d’El Bachir El Ibrahimi de Bordj Bou Arreridj ont tenu ce matin, un sit-in devant la faculté des sciences et technologie pour dénoncer le licenciement mercredi dernier, de leur collègue le professeur en énergies renouvelables Zahir Rouabah pour avoir ouvert une école privée.

Répondant à l’appel de la section locale du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), les protestataires ont exigé la réintégration inconditionnelle Zahir Rouabah dans son poste de travail et « l’arrêt immédiat des violations de la loi par les responsables des établissements universitaires ». En plus du sit-in, les enseignants de cette université ont gelé jusqu’à à nouvelle ordre toutes les activités pédagogiques, indique une source locales.

A la fin du sit-in, une délégation des enseignants a été reçue par le wali de la wilaya de Bordj Bou Arreridj qui a tenté de trouver une solution à ce conflit qui perturbe le bon fonctionnement de l’université depuis dimanche. « Le wali s’est engagé personnellement à transmettre nos doléances aux autorités concernées et à faire de son mieux pour trouver une solution à ce conflit », a-t-on appris du professeur Zahir Rouabah qui s’interroge au sujet du silence du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique directement concernée par cette affaire. « Le ministère de tutelle n’a toujours pas réagi », assure-t-il.

Dans l’espoir d’obtenir gain de cause, l’intéressé a saisi ce matin, le tribunal administratif de Bordj Bou Arreridj. « Nous avons décidé de saisir la justice car toutes les portes du dialogue au niveau local ont été fermées », explique-t-il avant de faire savoir que tous les étudiants de l’université de Bordj Bou Arreridj ont entamé de leur côté une grève illimitée en signe de solidarité avec lui. « Les étudiants ont décidé d’agir seul pour me soutenir et dénoncer mon licenciement abusif », indique-t-il.

 

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