Fort des 12 entreprises spécialisées dont se compose son pôle Construction, le GSH offre aux opérateurs du secteur, algériens et étrangers, une solution globale couvrant tous les métiers liés au bâtiment.
« Nous comptons commencer à exporter le granit et le marbre algériens d’ici fin 2018», nous a déclaré Omar Hasnaoui, DG du GSH lors d’un point de presse qu’il a animé aujourd’hui au stand du Groupe à la Safex. Des perspectives précises ? « Pas si facile que ça », nous explique-t-il. « Pour exporter, il faut être compétitif à l’international. Et pour être compétitif à ce niveau, il y a beaucoup de choses à faire. Il est vrai que nous avons des avantages, entre autres le coût de l’énergie, qui reste largement inférieur à celui d’Europe. Toutefois, ce n’est pas suffisant. Nous devons produire beaucoup pour réduire les coûts fixes. Aujourd’hui, nous sommes à 3500 M2/jour. Nous avons une usine qui va entrer en production incessamment pour atteindre les 10 000 M2/jours. Une telle production, nous permettra d’être compétitif et d’exporter», a-t-il affirmé en soulignant que des clients potentiels, notamment chinois, espagnols et italiens sont intéressés par le marbre et le granit algériens.
Par ailleurs, présent à la 21ème édition du Batimatec à travers son pôle Construction, le groupe des Sociétés Hasnaoui n’entend pas assurer une simple présence symbolique. Fort des 12 entreprises spécialisées, le GSH offre aux opérateurs du secteur, algériens et étrangers, une solution globale couvrant tous les métiers liés au bâtiment : la promotion immobilière, la réalisation BTPH, les agrégats, les bétons prêts à l’emploi, les adjuvants pour ciments et bétons, les mortiers secs prêts à l’emploi, la menuiserie bois et aluminium, la transformation du marbre et du granit, etc. Pour ce faire, une intense compagne de marketing est dirigée vers les acteurs du secteur.
Au sujet de la crise que vit le secteur du bâtiment, le directeur général du GSH a assuré que la celle-ci n’est pas aussi grave qu’on le croit. « Il est vrai que la commande publique a baissé sensiblement, toutefois, notre modèle à nous repose sur l’auto-construction et les promotions immobilières. Nous ne sommes donc pas impactés », nous a déclaré Omar Hasnaoui.
S’agissant de la solution IPTV que le groupe Hasnaoui a développé et veut commercialiser pour, d’une part, éradiquer les paraboles qui enlaidissent les façades des immeubles du pays et, d’autres part, aller vers une images de qualité, Omar Hasnaoui a indiqué que, tôt ou tard, on comprendra l’importance daller vers cette solution ». « L’IPTV s’est généralisée ailleurs et se généralisera même en Algérie. Il faut juste qu’on patiente un peu. C’est en bonne voie, » a-t-il assuré.
Pour précision, la vulgarisation de la solution IPTV en Algérie est bloquée pour des considérations réglementaires liées au monopole absolu qu’exerce Algérie Telecom sur la boucle locale.