Le nouveau PDG du groupe Sonelgaz, M. Mohamed Arkab, installé dans ses fonctions mercredi, s’est engagé à relever les défis auxquels fait face la société notamment ceux d’ordre financiers, écartant totalement le recours à l’endettement extérieur.
« On va continuer le processus lancé, mais il faut apporter des changements adéquats pour la prochaine étape » car celle-ci est « difficile, mais il y a eu des étapes encore plus difficiles dans le passé notamment la décennie noire », a déclaré M. Arkab lors d’un point de presse tenu à l’issue de son installation officielle à la tête de la Sonelgaz.
« Nous avons une équipe dirigeante au niveau de Sonelgaz et nous pourrons faire face aux difficultés, d’ailleurs nous avons pu faire face à toutes les difficultés causées par la canicule qui a été enregistrée depuis juin dernier », a t-il dit.
« Maintenant, nous avons des défis notamment financiers, et nous en discuterons pour trouver les solutions adéquates » a t-il ajouté. Cependant, malgré la situation financière difficile, il n’est pas question d’avoir recours à l’endettement extérieur.
« Le recours à l’endettement extérieur est totalement écarté », a t-il affirmé, ajoutant que « Sonelgaz a les moyens de réaliser des programmes tracés et à chaque fois le groupe révisera ses programmes en fixant les priorités ».
Il a cependant assuré qu’aucun programme de Sonelgaz n’a été gelé, et que la société bénéficie toujours du soutien de l’Etat, soulignant que les programmes du groupe s’étalent sur dix ans et à chaque fin de cette période il y a une évaluation.
En réponse à une question sur le chiffre de 4 milliards de dollars avancé par le ministre de l’Energie et interprété par certains médias comme étant des pertes, M. Arkab a expliqué qu’il « ne s’agit pas de pertes mais plutôt du coût des investissements de Sonelgaz, à savoir la production de 2000 mégawatts d’électricité par an, et ce, pour répondre à la consommation des ménages et le secteur industriel en utilisant différents moyens (centrales électriques, lignes de haute tension, transport du gaz) qui coûtent au budget de l’Etat entre 3,5 à 4 milliards dollars ».
APS