« Pour les trois projets, il y aura la création de 11.000 emplois pour plus de 3,7 milliards de dollars d’investissement », a souligné Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), qui a signé trois conventions d’investissement dans les secteurs de la sidérurgie, du textile avec des partenaires étrangers.
Le montant des investissements pour trois projets dans les secteurs de la sidérurgie et du textile avec des partenaires étrangers dépasse 3,7 milliards de dollars, a indiqué mardi à Alger Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
« Pour les trois projets, il y aura la création de 11.000 emplois pour plus de 3,7 milliards de dollars d’investissement », a souligné le responsable de l’ANDI qui a signé trois conventions d’investissement dans les secteurs de la sidérurgie, du textile avec des partenaires étrangers.
La première convention, paraphée avec Benabbas Ahmed, président du conseil d’administration d’ArcelorMittal Algérie, vise à faire bénéficier l’entreprise des avantages liés au régime de la convention dans le cadre de la réalisation et de l’exploitation de l’investissement de réhabilitation et d’extension du complexe sidérurgique d’El Hadjar.
Selon Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, le projet d’ArcelorMittal tend à porter la part de marché de la société de à 34 % en 2017 (contre 11% en 2012), soit 1,1 million de tonnes sur le marché des produits longs et de 40% à 80 % en 2017 sur les produits plats.
Le montant global de ce projet est de 57,6 milliards DA.
Pour Mohamed Maghlaoui, président du directoire de la SGP Transolb, 11% de la demande nationale est satisfaite par la production locale dans le domaine de la sidérurgie pour atteindre 75% en 2025.
La deuxième convention a été signée avec Hasnaoui Chiboune, président du conseil d’administration de la Société algéro-qatarie de sidérurgie. Il vise à faire bénéficier l’entreprise des avantages liés au régime de la convention dans le cadre de la réalisation et de l’exploitation d’un projet de complexe sidérurgique de Bellara (Jijel).
Actuellement en cours d’étude, le projet commun entre le qatari Steel industry et le groupe SIDER porte sur la réalisation d’une nouvelle aciérie et plusieurs laminoirs d’une capacité globale de 4 millions de tonnes/an.
Quant à la réalisation, elle interviendra en deux phases successives avec un coût global de 169,7 milliards DA.
S’agissant de la troisième convention, elle a été signée par Toprak Husamettin, directeur général de l’Algérienne des industries textiles TAYAL SPA pour bénéficier des avantages liés au régime de la convention dans le cadre de la réalisation et de l’exploitation d’un pôle industriel des textiles dans la zone industrielle de Sidi Khettab (Relizane).
De son côté, Saïdani Abdelhak, président SGP industries manufacturières, a exprimé son optimisme de la relance de secteur « étouffé par l’informel depuis des décennies et dans lequel on n’a pas investi depuis 30 ans. C’est ce qu’on fait à travers ce partenariat ».
Ce projet commun porte sur la réalisation de huit usines spécialisées dans la confection d’articles d’habillement (tenues de sport et jeans). Le volume de production au niveau de ce pôle sera de l’ordre de 30 millions de mètres linéaires avec 24.000 postes d’emploi à terme.
La deuxième phase verra la réalisation de dix autres usines avec une estimation d’investissement de 97 milliards DA (1 milliard d’euros)et permettra la création de 9.816 emplois.
Lors de la même cérémonie, un contrat de coopération entre le groupe pharmaceutique Saïdal et les laboratoires Servier (France) a été conclu pour le transfert de technologie et de savoir-faire dans le domaine de la fabrication sous licence des médicaments entre les deux parties.
L’objectif du contrat est la production et l’importation de produits pharmaceutiques de la gamme du groupe français afin de renforcer le groupe Saïdal dans sa démarche de transfert technologique et de diversification de ses produits et du lancement dans la fabrication de princeps, a-t-on expliqué.
M. Mansouri a précisé que ces conventions seront soumises au Conseil national d’investissement (CNI) car les projets concernent des domaines stratégiques effectués selon la règle 49/51.