En matière de rémunération, il a été décidé la « confirmation de la mise en oeuvre d’une indemnité au profit des agents de la sûreté nationale, avec effet à compter du 1er novembre 2014 ». Il a été également décidé la « revalorisation de l’indemnité de zone, actuellement, servie aux agents de la sûreté nationale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2012, l’octroi d’une indemnité de déplacement collectif « .
Une mise en oeuvre « rapide » de plusieurs mesures d’amélioration sur la rémunération, le logement, l’organisation et les conditions du travail, et la représentation des agents de la sûreté nationale, a été décidée à l’issue d’une réunion interministérielle, présidée dimanche à Alger par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
En matière de rémunération, la réunion qui a été consacrée à l’examen des questions liées à la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la sûreté nationale, a décidé la « confirmation de la mise en oeuvre d’une indemnité au profit des agents de la sûreté nationale, avec effet à compter du 1er novembre 2014 », relève un communiqué du cabinet du Premier ministre.
Il a été décidé aussi la « revalorisation de l’indemnité de zone, actuellement, servie aux agents de la sûreté nationale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2012, l’octroi d’une indemnité de déplacement collectif par agent de la sûreté nationale effectuant des déplacements ».
Dans le même volet, il a été décidé l' »attribution de la prime de spécialisation (conducteur, etc.) et de la prise en charge de la restauration des unités constituées » ainsi que le « relèvement des niveaux des bourses accordées aux élèves stagiaires des écoles de formation de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ».
En matière de logement, une « attention particulière » sera accordée, selon le communiqué, pour la satisfaction des demandes des agents de la sûreté nationale dans le cadre des dispositifs et programmes existants.
Concernant l’organisation et les conditions de travail, il a été décidé « l’allègement du système de travail 3 fois 8 heures, le rapprochement des agents ayant des difficultés d’ordre social ou de santé de leur lieu de résidence, l’affectation des agents de la sûreté nationale à l’issue de leur stage au niveau des unités républicaines de sécurité pour une période de 3 à 5 ans maximum ».
Dans le même volet, il a été décidé la « validation des congés maladies des agents de la sûreté nationale au niveau des unités par les médecins de l’unité, de garantir aux agents de la sûreté nationale les conditions d’exercer pleinement leur mission sans entrave dans le strict respect des lois de la République, d’assurer la protection des agents de la sûreté nationale dans l’exercice de leurs fonctions devant les juridictions avec l’assistance d’avocats conventionnés par la DGSN et l’examen des recours de réintégration des agents radiés qui n’ont pas fait l’objet de décision de justice ».
En matière de représentation des agents de la sûreté nationale, il a été décidé d' »assurer la représentation des agents de la sûreté nationale au niveau de toutes les commissions et organes de participation avec protection des représentants dans ces commissions et organes ».
Selon le communiqué, la réunion a recommandé aussi d’accorder une « attention particulière » aux difficultés rencontrées par les services de sécurité afin de leur permettre d’accomplir dans les meilleures conditions leur mission, conformément aux instructions du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Par ailleurs, il a été reconnu que les agents de la sûreté nationale engagés pour la préservation de l’ordre public et de la protection des personnes et des biens, exercent leurs missions dans des conditions « contraignantes » et souvent « éprouvantes ».