Le chef du Forum des chefs d’entreprise (FCE), approuve sans réserve la décision du Conseil des ministres sur le recours aux financements « non-conventionnels » et les recommandations du président. Un « choix rationnel », selon Ali Haddad, pour concrétiser les réformes dans un « cadre pacifique ».
Dans un message en langue arabe posté sur sa plage Facebook, le président du FCE Ali Hadad a renouvelé son soutien personnel et celui de son organisation patronale au président de la République et aussi au gouvernement d’Ahmed Ouyahia.
Ali Haddad réaffirme en sa « qualité de président du FCE » son «adhésion aux orientations stratégiques décidées par le Conseil des ministres » qui représentent, selon lui, « le choix rationnel pour une avancée effective dans le concrétisation des réformes dans un cadre pacifique »
Ali Haddad a estimé que le soutien aux « orientations » du président relève du « devoir », de la «sagesse » et du « patriotisme » notamment sur les thèmes de la «concertation et la coordination entre le gouvernement d’Ahmed Ouyahia et les partenaires sociaux et économiques ».
Les membres du FCE, affirme Ali Haddad, vont redoubler d’efforts pour « accélérer les réformes économiques et pour atteindre la compétitivité économique pour préserver l’acquis de la solidarité nationale et de la justice sociale ».
« Calculs étroits »
Le chef du FCE et patron de l’ETRHB s’engage à travailler avec tous le monde indépendamment des sensibilités politiques et des « calculs étroits qu’il faut mettre de coté pour travailler la main dans la main afin de préserver l’indépendance économique du pays. » Et c’est pour cette raison, ajoute-t-il que le FCE soutient l’amendement de la loi sur le crédit et la monnaie de sorte à recourir aux financements non conventionnels.
Depuis l’arrivée d’Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement, le président du Forum des chefs d’entreprises a multiplié les gestes et déclarations de bonnes intentions à l’égard des pouvoirs publics. Ali Haddad a été le premier à adresser un message de félicitation à Ahmed Ouyahia suite à sa nomination à la tête du gouvernement en remplacement de Abdelmadjid Tebboune qui voulait une «séparation de l’argent et de l’État » et dont les actions ont ciblé directement le patron de l’Etrhb.
Une démarche qui a provoqué une petite crise au sommet et s’est soldée par le limogeage de Abdelmadjid Tebboune. Une situation inédite avec un Premier ministre qui n’a pas duré plus de trois mois. Un record.