L’industrie pharmaceutique est le seul secteur où il n’y a pas d’importation pure grâce à la production locale, qui a réduit la facture d’importation des médicaments de 1,51 milliard de dollars entre début janvier et fin octobre 2016.
En collaboration avec le CAP-PME (Capitalisation des acquis des programmes Algérie/UE ), l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) reprend son cycle de formations au profit de ses adhérents. Pendant cinq jours, du dimanche 15 janvier au jeudi 19 janvier. Les participants, tous des employés des 33 laboratoires affiliés à l’UNOP, ont rejoint les bancs de l’Ecole supérieure des affaires (l’ESAA). L’objectif des cours qui leur sont dispensés est de décrire les différentes étapes de la validation analytique, de savoir utiliser les outils statistiques appropriés et d’en connaître les limites, afin de satisfaire les exigences légales.
Cette session de formation, comme les précédentes, vise à renforcer les compétences du personnel critique chargé de la validation et de l’assurance qualité des résultats, conformément aux besoins exprimés par les responsables des laboratoires pharmaceutiques adhérents de l’UNOP.
Pour rappel, la validation des méthodes analytiques est obligatoire pour tous les laboratoires d’essais et d’analyses ; elle est imposée par la norme ISO 17025 et pour les laboratoires pharmaceutiques selon les exigences de l’assurance qualité ICH.
Couverture de 70% des besoins nationaux en médicaments par la production locale
Couvrir 70% des besoins nationaux en médicaments par la production locale est « un objectif réalisable », a déclaré Abdelouahed Kerrar, président de l’UNOP lors de son passage sur Radio M, en décembre dernier. Ce cycle de formations s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de ce potentiel.
L’UNOP n’agit pas seule sur ce terrain. Elle s’est alliée au mois de novembre dernier à l’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (ADPHA) et le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) pour créer la Fédération algérienne du médicament (FAM). Cette fédération se veut un espace de concertation et de proposition pour l’amélioration des services liés au métier du médicament.
L’industrie pharmaceutique a fait ces dernières années des progrès immenses en production et en distribution. C’est le seul secteur où il n’y a pas d’importation pure grâce à la production locale, qui a réduit la facture d’importation des médicaments de 1,51 milliard de dollars entre début janvier et fin octobre 2016.