Avec 65 marchés informels ressurgis, Alger vient en tête du classement, suivie de la wilaya d’Oran (32 marchés), de Relizane (15), de Bouira (14) et de Tébessa (13 marchés), précise un responsable de la direction générale de la régulation et de l’organisation des activités au ministère.
Au moins 200 marchés informels ont fait leur réapparition à travers le territoire national en 2015, dont environ la moitié à Alger et à Oran, alors que la réalisation des marchés autorisés marque le pas, a appris l’APS auprès d’un responsable au ministère du Commerce.
Avec 65 marchés informels ressurgis, Alger vient en tête du classement, suivie de la wilaya d’Oran (32 marchés), de Relizane (15), de Bouira (14) et de Tébessa (13 marchés), précise un responsable de la direction générale de la régulation et de l’organisation des activités au ministère.
En août 2012, le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, en collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large opération de suppression de ces marchés à l’origine de manque à gagner fiscal considérable.
Mais en raison des retards enregistrés dans la réalisation des structures prévus par le programme public arrêté pour mettre fin à ces marchés illicites, cette opération connaît un certain « ralentissement » qui risque de perdurer après le gel d’une centaine de projets de marchés couverts dont la réalisation n’a pas été entamée pour des raisons financières. Avant 2012, le développement du commerce informel s’était accéléré en raison notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont le nombre était de 1.500 marchés.
14 milliards de DA pour la résorption du commerce informel
Pour la résorption du commerce informel, une enveloppe globale de 14 milliards de DA avait été mobilisée depuis le lancement de l’opération depuis plus de trois années. Cette allocation, destinée à la mise en place d’espaces commerciaux réglementés au niveau des collectivités locales, a été répartie entre les services du ministère du Commerce à hauteur de dix (10) milliards de DA et ceux de l’Intérieur pour quatre (4) milliards de DA pour la réalisation de 291 marchés couverts et de 768 marchés de proximité et autres infrastructures.
Parallèlement, les autorités publiques ont mis en place un ensemble de mesures et de dispositifs visant à inciter les opérateurs informels à s’insérer dans la sphère légale. Ces mesures portent notamment sur l’amélioration du climat des affaires pour favoriser la création des petites et moyennes entreprises et faciliter l’insertion des jeunes diplômés.
Jusqu’à fin 2015, près de 73% des marchés informels existants ont été éradiqués, soit un millier de marchés sur les 1.368 sites recensés à l’échelle nationale. Durant la seule année 2015, au moins 127 marchés avaient été éradiqués. En outre, sur les 48.500 intervenants dans ces marchés illicites, 20.490 ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés.