Le programme CopMed II est financé par l’Union européenne en plus du gouvernement espagnol.
Une rencontre a réuni, lundi à Alger, des représentants de plusieurs pays méditerranéens mais aussi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec pour objectif d’identifier les meilleurs moyens pour assurer une pêche durable dans le bassin méditerranéen.
Cette rencontre de deux jours entre dans le cadre du programme FAO-CopMed II visant à gérer efficacement les ressources halieutiques. A côté de cet objectif, les animateurs de la rencontre d’Alger ont également évoqué les questions de la protection de l’environnement en plus des problématiques économiques et sociales propres à chaque pays de la région.
Les représentants de l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye, l’Espagne, la France, l’Italie et Malte ont évoqué les besoins spécifiques de leurs pays afin de parvenir à relever le défi d’une pêche durable.
Dans une déclaration faite à l’APS, l’ambassadeur d’Espagne à Alger, M. Santiago Cabanas Ansorena, a indiqué que son pays avait toujours prêté un grand appui à ce projet ajoutant que la coordination entre les différents pays « nous permettra de sauvegarder l’énorme trésor que possède la Méditerranée ».
Il est à noter que le programme CopMed II est financé par l’Union européenne en plus du gouvernement espagnol. A l’issue de cette rencontre méditerranéenne, les participants devront s’entendre sur un certain nombre de démarches à entreprendre afin de développer la pêche dans la région.