Les adhérents et sympathisants de 12 organisations syndicales, venus de différentes wilayas pour tenir un sit-in devant la station du métro de Ruisseau à Alger samedi passé, ont été arrêtés par la police.
Les membres de l’intersyndicale ont organisé, aujourd’hui à Alger, une réunion pour évaluer l’action de protestation de samedi dernier et aussi voir des perspectives à donner à leur mouvement. Ils ont déclaré leur réunion ouverte jusqu’à mercredi prochain pour permettre aux responsables des syndicats de consulter leur base, a indiqué le président du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour.
Selon Idir Achour, l’ordre du jour de la réunion concerne également la situation des libertés syndicales en Algérie.
Lors de cette réunion, les syndicalistes ont abordé la possibilité de mener une action juridique, en déposant une plainte contre la Sûreté nationale qui a assiégé, selon le responsable du CLA, le siège de l’UNPEF de manière illégale : « Nous avons décidé également d’interpeller la présidence de la République et les institutions internationales à savoir le Bureau international du travail (BIT), sur les pressions exercées sur des syndicalistes. »
A rappeler que les adhérents et sympathisants de 12 organisations syndicales venus de différentes wilayas pour tenir un sit-in devant la station du métro de Ruisseau à Alger samedi passé ont été arrêtés par la police. Les éléments de la Sûreté nationale ont arrêté des adhérents regroupés à l’intérieur du siège national du syndicat UNPEF.
Les principaux syndicats qui ont participé à cet événement sont notamment ceux du secteur de la Fonction publique à savoir le CLA, le CNAPESTE, le SNPSP, le SNAPEST, L’UNPEF et le CNES, des syndicats du secteur économique public a l’image du Syndicat algérien des postiers (SAP).