L’Algérie et la Russie s’apprêtent à franchir une étape décisive dans leur coopération énergétique. Les négociations entre l’Agence de régulation des hydrocarbures (ARH) algérienne et le groupe russe Gazprom arrivent à leur terme, laissant présager la conclusion imminente d’un accord majeur dans le secteur gazier.
Lors du forum « Semaine de l’énergie russe », M. Rachid Nadil, directeur de l’ARH, a fait état de l’avancement significatif des pourparlers. « Nous avons dépassé la phase des discussions et sommes à présent sur le point de conclure un accord », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Russia Today.
Au cœur de ces négociations figure le développement conjoint d’un champ gazier crucial pour l’Algérie. M. Nadil a souligné la convergence des intérêts entre les partenaires, affirmant : « Les négociations, menées de longue date, ont abouti. Le projet est prêt à démarrer, seule l’extraction du gaz reste à initier ».
Cette coopération dépasse le cadre de l’exploration et de la production. L’Algérie manifeste un intérêt croissant pour les technologies russes dans le domaine des hydrocarbures. « Nos installations pétrolières intègrent déjà de nombreux équipements russes », a précisé M. Nadil, évoquant également des démarches auprès de l’Institut russe des initiatives technologiques pétrolières et gazières pour faciliter l’importation de nouveaux équipements conformes aux normes en vigueur.
Ce partenariat avec Gazprom s’inscrit dans la stratégie globale de Sonatrach, visant à diversifier ses collaborations internationales. L’objectif est d’accroître la capacité de production d’hydrocarbures du pays via des partenariats avec diverses majors du secteur pétrolier et gazier.