Abdelmalek Sellal a indiqué que sur les 60 chaînes de télévision qui activent actuellement seules cinq bénéficient d’un agrément. Selon lui, les autorités ont laissé faire par souci d’ouverture en espérant un autocontrôle. La loi, a-t-il déclaré, sera appliquée désormais dans « toute sa rigueur ». Le ministre de la communication est chargé « d’assainir » le secteur.
Le Premier ministre algérien, M.Abdelmalek Sellal, s’est livré lundi, lors d’une rencontre au Palais de la culture à une vive diatribe contre les médias et notamment les TV « offshore » accusés de rapacité, de pratiquer du chantage et a annoncé que le ministre de la communication Hamid Grine est chargé par le gouvernement d’assainir la « situation dans les plus brefs délais ».
M.Abdelmalek Sellal a indiqué que sur les 60 chaînes de télévision qui activent actuellement seules cinq bénéficient d’un agrément. Selon lui, les autorités ont laissé faire par souci d’ouverture en espérant un autocontrôle. La loi, a-t-il déclaré, sera appliquée désormais dans « toute sa rigueur ». Le ministre de la communication est chargé « d’assainir » le secteur.
Il a indiqué qu’il y aura désormais un cahier de charges clair, les télévisions qui le respectent seront agréées. Celles qui ne s’y soumettent pas seront « interdites d’activité », a-t-il indiqué tout en affirmant que le gouvernement ne revenait pas sur l’ouverture de l’audiovisuel.
« Oui à la liberté de la presse, non au transfert de la devise, oui, à la liberté de la presse, mais non aux journalistes sans couverture sociale, oui à la rentabilité des médias, mais non à la fraude fiscale,
Oui au droit de recherche de l’info, mais non au chantage, à la publication de secret de l’instruction », a tonné le Premier ministre contre des médias qu’il n’identifie pas.
« A partir d’aujourd’hui, nous ne permettrons aucun dépassement, la loi s’appliquera dans toute sa rigueur » a-t-il ajouté.