« Ni les écoles privées, ni le système de la formation professionnelle public, ni l’université n’ont pu suivre l’évolution technologique spécifique à ce domaine », regrette le DG du Fnac.
Une convention de financement et de partenariat a été signée mercredi, en marge du salon Equip-Auto 2018, entre l’Association des concessionnaires et constructeurs automobiles d’Algérie (AC2A) et le Fond national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (FNAC).
Ce protocole de partenariat concerne, entre autres, l’organisation des rencontres thématiques avec les professionnels de l’automobile afin « d’identifier les besoins en formation dans ce métier et aborder les nouveaux métiers et les nouvelles spécialités qui seront prises en charge», souligne Abdelkader Touil, directeur général du FNAC.
La formation des compétences est une problématique qui revient à chaque fois dans l’industrie de l’automobile et d’ailleurs les assembleurs prennent en charge eux-mêmes la formation de leurs employés par des experts étrangers. Sur ce sujet, le directeur général du FNAC a déclaré que « le manque de formation dans ce domaine est très sensible avec un déficit terrible en termes de disponibilité de formateurs, en plus du manque de spécialisation au niveau des établissements de formation ».
D’après les professionnels, aucune évaluation n’a été faite pour déterminer les besoins en formation du secteur de l’automobile. « Les formations classiques sont disponibles, à savoir celles de mécaniciens et de réparateurs. Mais les technologies embarquées évoluent à un rythme que nous avons du mal à suivre. Ni les écoles privées, ni le système de la formation professionnelle public, ni l’université n’ont pu suivre l’évolution technologique spécifique à ce domaine », regrette M. Touil.
De son côté, le président de l’AC2A, Sefiane Hasnaoui a déclaré que « l’automobile est un véritable pourvoyeur d’emploi. Dans les économies développées on parle d’une moyenne de 10% de la population active qui travaille dans le domaine de l’automobile. Cela veut dire que si on extrapole la situation sur l’économie algérienne, on va parler d’environ 1 million de postes de d’emploi à pourvoir directement ». Il a ajouté que « la signature de l’accord avec le FNAC est une nouvelle étape dans la valorisation des métiers liés à l’automobile ».