En plus de la grève et des sit-in, il a été décidé de ne pas demander des audiences à la ministre et de boycotter toutes les activités organisées par la tutelle.
L’intersyndicale de l’éducation nationale a décidé d’observer une grève nationale le 21 janvier courant. Elle a également décidé d’organiser des rassemblements devant les sièges des directions de l’éducation dans le pays le 22 du mois en cours.
La décision d’aller vers ces deux actions de protestation a été prise aujourd’hui le 7 janvier, lors d’une réunion des six syndicats formant l’intersyndicale de l’éducation nationale tenue au siège du syndicat Unpef à Alger.
Ies six syndicats ont opté pour la protestation après avoir constaté « l’absence d’une volonté de la tutelle de prendre en charge leurs revendications », indique le Coordinateur national du Syndicat nationale autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), M. Meziane Meriane. Des revendications qui concernent la protection du pouvoir d’achat des travailleurs du secteur de l’éducation et le respect des libertés syndicales.
En plus de la grève et des sit-in, il a été décidé de ne pas demander des audiences à la ministre et de boycotter toutes les activités organisées par la tutelle.
Une réunion d’évaluation et de concertation sera organisée le 24 janvier à Alger par ces syndicats. « Nous allons nous réunir le 24 janvier pour faire le point sur ces actions et décider de la suite du mouvement en fonction de la réponse du ministère de la tutelle », explique la même source.
Pour rappel, le 11 décembre dernier, ces mêmes syndicats avaient annoncé leur retrait de la charte d’éthique éducative signée le mois de novembre 2015 en signe de protestation contre « l’attitude de la tutelle qui marginalise les syndicats autonomes et qui tarde à prendre en charge les doléances des travailleurs du secteur ».
S’exprimant devant des journalistes, Nourria Benghebrit a déclaré samedi que les portes du dialogue étaient ouvertes. Elle a également affirmé que certaines revendications exprimées par les syndicats protestataires demandent du temps pour qu’elles soient satisfaites.
L’intersyndicale de l’éducation nationale est composée du Conseil national des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapeste), de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), du Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (Cela) et du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte).