Algérie : Trois futurs candidats aux élections présidentielles déjà connus - Maghreb Emergent

Algérie : Trois futurs candidats aux élections présidentielles déjà connus

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Le  Front de libération nationale et par le biais de son  secrétaire général, Djamel Ould Abbès, a  récemment demandé au président de Bouteflika de briguer un cinquième mandat. 

 

Au moins trois personnes viennent de manifester leur volonté de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Il s’agit du militant du Mouvement démocratique et social (MDS), Fethi Ghares, de l’homme d’affaires Abdelhamid Madani et du journaliste Amar Chekar.

Parti de gauche, le MDS a officiellement annoncé son candidat  aux présidentielles lors de son tout premier congrès  tenu les 27 et 28 avril passé, c’est l’actuel porte-parole du parti, Fethi Ghares. Contacté par Maghreb Emergent (ME), Ghares  a expliqué qu’il avait pour projet  de mettre en place les bases un État de droit. « J’ai comme objectif la création d’un nouveau model  économique  productif. L’installation de la démocratie et aussi de faire de l’Algérie un Etat de droit », a-t-il précisé.  

Il affirmé, dans le même contexte, que son parti était déjà prêt pour récolter les  60.000 signatures nécessaires à sa candidature. «  Nous allons faire notre travail de militants et nous allons  mobiliser la société afin de collecter le nombre de signatures nécessaires », explique le candidat du MDS. Interrogé si une éventuelle candidature du président Bouteflika pourrait changer quelque chose à sa démarche, Fethi Ghares s’est dit à décidé à poursuivre son objectif.  «  Je ne  définis pas mes objectifs par a rapport  au pouvoir, j’ai un projet à réaliser, et c’est en travaillant que je vais le faire ».

Le deuxième candidat est l’investisseur dans le secteur du tourisme en Algérie, le gérant de l’hôtel  El Hidhab de Sétif, Abdelhamid Madani qui a annoncé son intention de se porter candidat aux présidentielles, il y a un peu plus d’une semaine sur sa page facebook.

« Mon programme pour les prochaines élections est révolutionnaire. Je ferai en sorte  que l’économie ne soit plus dépendante des hydrocarbures, et ce sera un projet réalisable sur le terrain »,  a signalé   Abdelhamid Madani à ME. En outre, notre interlocuteur considère le fait qu’il ne soit pas un homme politique représente un atout pour lui. «  Je n’ai jamais adhéré à un parti politique et je n’ai fait parti d’aucun gouvernement.  Ceci est un atout pour moi qui montre qu’à aucun moment  je n’ai été complice de ce pouvoir qui gère mal le pays »,  a-t-il souligné. D’autres, Abdelhamid Madani a affirmé qu’il réussira facilement la collecte des signatures nécessaires à sa candidature.

Amar Chekar, journaliste de profession, s’est déjà présenté aux présidentielles de 2014.  Il a déclaré a ME que sa candidature entre dans le cadre d’un engagement politique amorçé en 2014. Il précise aussi que sa démarche n’est pas « contre le président  Abdelaziz Bouteflika mais pour l’Algérie de demain ». Collecter les 60.000 signatures nécessaires à sa candidature est réalisable selon Amar Chekar. « Cela dépend de notre travail sur le terrain, raison pour laquelle nous installerons bientôt  une équipe de travail », a-t-il dit.

Notons, par ailleurs, le parti de l’opposition Jil Jadid,  avait appelé  à une candidature unique de l’opposition. “C’est à la société civile, syndicats autonomes, associations et personnalités, en coordination avec l’opposition politique, que doivent revenir la discussion et l’adoption d’un tel programme, puis la désignation, selon des voies démocratiques, de leur candidat à la présidentielle”, a proposé  le parti fin janvier dernier.  Après cette proposition, des noms d’éventuels candidats ont circulés sur les réseaux sociaux, à l’instar des deux anciens  chefs de gouvernement, Ahmed Benbitour et Mouloud Hamrouche ainsi que celui de l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi.

Il faut noter que le  Front de libération nationale et par le biais de son  secrétaire général, Djamel Ould Abbès, a  récemment demandé au président de Bouteflika de briguer un cinquième mandat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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