Le monde des startups bouge en Algérie, et les pouvoirs publics entendent lever le voile de l’opacité sur les entreprises innovantes.
La volonté politique d’encourager l’investissement dans les startups est manifeste, avec un ministre qui annonce un fonds dédié à ces dernières, lequel sera opérationnel « à partir de la semaine prochaine ».
« Ce Fonds, dédié aux startups, permettra un financement en adéquation avec la nature et la demande des entreprises innovantes » a, en effet, précisé Yacine El-Mahdi Oualid, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, dans un point de presse en marge d’une visite de travail, dans la wilaya de Constantine.
Ce fonds est régi par des mécanismes de financement basés essentiellement sur « le capital risque » a expliqué le minstre.
Alors que l’écosystème de l’innovation en Algérie est encore à la recherche de son identité propre, les pouvoirs publics algériens prennent ainsi l’initiative et aspirent à jouer leur rôle dans le développement des startups, notamment en actionnant le volet fiscal, lequel passe pour être l’une des pièces maîtresses de toute législation qui vise à favoriser les investissements dans les startups.
Selon Yacine Oualid, elles sont environ 3000 startups à l’échelle nationale, un nombre qui sera revu à la hausse au fur et à mesure de l’activation des différentes dispositions d’organisation et d’accompagnement et autres facilitations prévues par l’Etat, dont notamment « la levée des contraintes bureaucratiques et l’allègement des charges fiscales. » A expliqué Yacine Oualid.