Le ministre a précisé que la décision de suspendre l’importation des 851 produits a été le fruit d’un travail de quatre mois à travers des rencontres avec les producteurs locaux dans différentes filières.
Le ministre du Commerce, Mohammed Benmeradi a fait savoir, mardi, qu’un groupe de travail supervisé par le Premier ministre, et regroupant des représentants du ministère des Finances et de plusieurs autres départements se penche actuellement sur l’examen du système de subvention pour passer à un système ciblé.
Répondant aux préoccupations des membres de la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’APN sur les mesures à prendre pour orienter les subventions de l’Etat, le ministre a indiqué que le groupe de travail installé au niveau du Premier ministère se penche sur le dossier, précisant que l’opération ne serait pas achevée avant fin de 2018.
Il a rappelé que cette révision s’inscrit dans le cadre des réformes annoncées par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia lors de la présentation de son plan d’action devant les membres de l’APN.
Benmeradi avait déclaré dimanche qu’une évaluation du système de subvention était en cours au niveau du gouvernement, ajoutant « nous sommes en train de travailler pour voir concrètement comment basculer d’un système de subvention généralisé vers un système ciblé qui nous permettra de mettre fin à cette incohérence qui contribue aux dérèglements observés dans le commerce extérieur ».
Répondant à d’autres questions des députés de la Commission parlementaire sur la conjoncture économique du pays et les mesures prises à l’effet de réduire la facture d’importations, le ministre a mis en avant le caractère temporaire de la suspension d’importation de 851 produits.
Soulignant que ces mesures ont pour but essentiel l’encouragement de l’industrie nationale, le ministre a précisé que 85% des intrants étaient importés.
Le ministre a précisé que la décision de suspendre l’importation des 851 produits a été le fruit d’un travail de quatre mois à travers des rencontres avec les producteurs locaux dans différentes filières, ajoutant que ses services reçoivent désormais des demandes quotidiennes pour la protection du produit local.