Algérie-Un nouveau calendrier pour la mise en concurrence des nouveaux gisements d'hydrocarbures - Maghreb Emergent

Algérie-Un nouveau calendrier pour la mise en concurrence des nouveaux gisements d’hydrocarbures

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Le calendrier établi par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) pour le déroulement du 4ème appel à la concurrence pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures connait un nouveau changement.

 

Le nouveau calendrier, disponible sur le site d’Alnaft,  prévoit la remise et l’ouverture publique des offres le 30 septembre 2014 et la signature des contrats le 29 octobre 2014 à Alger. Le premier calendrier établi par l’agence Alnaft  prévoyait la remise des offres et l’ouverture des plis 6 août 2014, alors la signature des contrats avec les compagnies retenues à l’issue de l’appel d’offre avait été programmée pour le 5 septembre à Alger.

Au mois de juin dernier, l’Agence a opéré un premier changement fixant  la remise et l’ouverture publique des offres le 4 septembre 2014 et la signature des contrats le 2 octobre 2014 à Alger. Le président du Comité du directoire d’Alnaft, Sid Ali Betata avait expliqué que ce changement de calendrier a été opéré pour donner plus de temps aux compagnies pétrolières étrangères pour l’évaluation des  périmètres de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures

Le 4ème appel à la concurrence a été lancé en janvier 2014 et porte sur 31 périmètres, dont 17 dans le sud-ouest du pays et 5 dans le nord. Il comprend également 17 périmètres de ressources non conventionnelles, dont les plus importants sont situés Tindouf, Ahnet / Timimoun, Reggane, Berkine-Ghadames, Illizi et Mouydir.

 Un nouveau cadre pour attirer les investisseurs étrangers

La hantise de l’échec des précédents appels d’offres reste de mise, bien que le lancement  du 4ème appel à la concurrence se déroule dans un contexte différent. Il intervient, en effet, après l’adoption l’année dernière de la nouvelle loi sur les hydrocarbures et inclue  l’exploration et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures non-conventionnels.

Les responsables du secteur misent sur ce nouveau cadre juridique, « plus incitatif » pour attirer les majors pétrolières qui ne se bousculaient pas sur le portillon. Lors du lancement du 4ème appel à la concurrence Alnaft avait organisé une présentation générale des données techniques et des principales dispositions contractuelles concernant chaque projet pour une cinquantaine de compagnies pétrolières et quatre sociétés de services.

Près de six mois après, quelques dizaines seulement ont retiré les cahiers des charges dont la majorité n’est pas constituée de majors américaines, selon un responsable d’Alnaft. Parmi  les entreprises ayant retiré le cahier des charges on retrouve des  sociétés indiennes, chinoises, allemandes, italiennes, espagnoles, vietnamiennes et malaisiennes. Pas suffisant pour garantir la réussite du 4ème appel à la concurrence, alors que la production d’hydrocarbures est baisse.

Baisse alarmante de la production

La production primaire d’hydrocarbures a atteint 190 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2013, soit une baisse de 4% par rapport à 2012, selon l’ancien P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, limogé fin juillet dernier. Au premier trimestre 2014, les exportations des hydrocarbures ont baissé de 9% en volume, et de 12% en valeur, selon la note de conjoncture de la Banque d’Algérie.

Cette baisse « alarmante » de la production des hydrocarbures inquiète les économistes et les spécialistes du secteur. Pas plus que le gouvernement qui cherche à améliorer  l’attractivité du secteur des hydrocarbures algérien pour les grandes compagnies internationales pour combler le déficit de production d’hydrocarbures dont les revenus  assurent la soutenabilité « fragile » de l’économie rentière algérienne.

  

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