La FNTFP regroupe les travailleurs des secteurs des impôts, du budget, du trésor, des domaines, ainsi que ceux des services du cadastre, de l’Inspection générale des finances (IGF), et le personnel relevant de l’ONS.
La Fédération nationale des travailleurs des finances (FNTF) a un nouveau secrétaire général depuis le début de l’année. C’est Chérif Hantache qui est à la tête du syndicat affilié à l’UGTA et ce pour les cinq années à venir. Le SG nous a indiqué que l’une de ses premières tâches est de faire adopter un plan d’action quinquennal tout en rédigeant une plate-forme de revendication concernant 88 000 travailleurs. Le congrès tenu à la fin d l’année dernière à Koléa en présence du le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a regroupé des délégués de secteurs importants.
La FNTFP regroupe les travailleurs des secteurs des impôts, du budget, du trésor, des domaines, ainsi que ceux des services du cadastre, de l’Inspection générale des finances (IGF), et le personnel relevant de l’ONS.
L’élection des instances syndicales nationales ainsi que le nouveau secrétaire général de la Fédération ont été les seuls points au menu des travaux du congrès. La commission exécutive fédérale et le bureau fédéral ont été désignés et seront présentés au ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, dans les prochains jours.
La fédération a été créée en 2010 et son premier secrétaire général était feu Ahmed Zouaoui auquel le dernier congrès a rendu hommage.
La FNTFP regroupait environ 64.000 salariés en 2010. Quelques années auparavant, il y a eu un plan de réorganisation de la Centrale syndicale. La fédération comptait aussi les travailleurs des assurances et des banques ainsi que ceux de douanes qui ont créé leurs propres fédérations avec des statuts particuliers et des conventions collectives.
Affiliée auparavant à la Fédération des banques et assurances, la FNTFP veut mettre à profit ce congrès pour faire entendre ses revendications, dont la protection des fonctionnaires. Auparavant, les fonctionnaires étaient « victimes d’abus » et c’est pour cela qu’ils avaient revendiqué l’intervention du ministère des Finances.
Il s’agissait surtout de protéger les agents dans l’exercice de leurs fonctions car il y va de l’intérêt de l’économie nationale.
On se souvient qu’en 2013, les syndicalistes représentant le secteur des finances avaient adressé au ministère une plate-forme de revendications.
La prime spéciale de 30% pour l’ensemble des travailleurs du secteur des finances, une augmentation de la prime de rendement de 5%, l’actualisation de la prime du Sud et celle des Hauts-Plateaux, la révision des statuts et la protection de l’agent des finances étaient parmi ces revendications.