Les dispositions nécessaires ont été prises pour le lancement du permis à points et de la carte grise numérique.
Une délégation nationale chargée de la sécurité routière sera créée au niveau du ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire. « Le texte de sa création est déjà fin prêt au niveau du cabinet du Premier ministre », a déclaré, à Maghreb émergent, le directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR), Ahmed Nait Elhocine, en marge du séminaire organisé ce mardi par ce même organisme.
Cette future structure se chargera de la mise en œuvre des décisions relatives à la sécurité routière, émanant du Conseil intersectoriel. Elle aura devra également se charger de la mise en œuvre de la politique du conseil interministériel, et devra rendre compte de toutes les actions qui n’ont pas été entreprises.
A ce propos, le DG du CNPSR a déclaré que « le gouvernement doit prendre des décision fortes et les imposer à l’ensemble des acteurs impliqués dans la sécurité routière ».
M. Nait Elhocine a indiqué, d’autre part, que le projet de jumelage institutionnel entre l’Algérie et l’Espagne en vue d’améliorer la sécurité routière, « est en bonne voie ». Un projet qui vise à installer, à Alger, un système intelligent de régulation routière qui va permettre « une plus grande fluidité » en matière de circulation routière.
A propos du permis de conduire à points et de la carte grise numérique, le DG de CNPSR a indiqué que « toutes les dispositions ont été prises au niveau du ministère de l’Intérieur pour la mise en application réelle de ces documents, au plus tard, avant la fin du premier semestre 2018 ».
Le séminaire organisé conjointement par le CNPSR en partenariat avec la société mixte algéro-espagnole « Mobtal » a vu la présentation des expériences en matière de la mobilisation public-privé, tel qu’elle est mise en œuvre en Espagne. Un pays considéré comme un modèle pour avoir « su répondre aux objectifs et aux besoins de l’administration ». Les intervenants ont cité le nom de l’entreprise algérienne privée HB Electronics spécialisée dans les TIC, comme partenaire probable du gouvernement pour la développement de la sécurisation des routes.