« Des visites inopinées ont été effectuées par des contrôleurs de la Caisse dans plusieurs entreprises durant les dix premiers mois de l’année 2014, ont permis d’identifier 29.235 travailleurs non déclarés dans les secteurs du BTPH », a indiqué le directeur général de la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
La Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (CACOBATPH) a enregistré plus de 29.000 travailleurs du BTPH non déclarés durant les 10 premiers mois de l’année 2014, soit une baisse de 30% par rapport à la même période de l’année 2013, a-t-on appris auprès de cette Caisse.
« Des visites inopinées ont été effectuées par des contrôleurs de la Caisse dans plusieurs entreprises durant les dix premiers mois de l’année 2014, ont permis d’identifier 29.235 travailleurs non déclarés dans les secteurs du BTPH sur 215.633 effectifs contrôlés », a déclaré à l’APS le directeur général, de la CACOBATPH, Abdelmadjid Chekakri.
Il a indiqué que la plupart des travailleurs non déclarés ont été récupérés et leur situation a été régularisée, afin qu’ils puissent bénéficier des prestations de cette Caisse relevant du système de sécurité sociale, notamment en ce qui concerne les congés payés et les indemnités servies au titre du chômage-intempéries.
L’opération de contrôle effectuée par les agents de la Caisse a concerné 16.583 entreprises à travers 8.485 chantiers.
M. Chikakri a souligné, dans ce sens, que le travail de proximité de la CACOBATPH, le système de déclaration à distance, nouvellement installé, et les caravanes de sensibilisation, notamment sur les droits des travailleurs, ont permis de diminuer le nombre des travailleurs non déclarés.
Il a ajouté que les entreprises qui ne respectent pas la législation du travail, sont dans l’obligation de verser les cotisations de toute la période non déclarée, en plus des pénalités de majoration de retard, car la non déclaration est sanctionnée par la loi ».
Les dossiers de non déclaration sont soumis à l’inspection du travail, seule habilitée à les transmettre à la justice, a-t-il précisé.