Une étude sur préoccupations des opérateurs économiques algériens réalisée par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) avec l’appui du Centre international de l’entreprise privée (CIEP), relevant de la Chambre de commerce américaine, va être soumise à la présidence de la République et au gouvernement, a annoncé, jeudi sur Radio M, Samy Boukaila, membre du Care.
Cette étude lancée à la fin de l’année 2015, entre dans le cadre des actions menées par le Ciep au niveau international pour la mise en place de ce qui a été convenu d’appeler l’Agenda national des affaires propre à chaque pays, explique M. Boukaila.
Concrètement, les initiateurs de cette étude ont approché quelque 250 chefs d’entreprise, représentants d’associations et organisations patronales, à travers l’ensemble du territoire national pour leur poser quatre questions.
Boukaila a détaillé les questions posées aux chefs d’entreprise : « Quels sont les problèmes quotidiens auxquels vous êtes confrontés ? Qu’est-ce qui empêche le développement de votre entreprise ? Quels sont les principaux obstacles que vous rencontrez dans la création d’entreprise ? Quels sont les réformes indispensables à l’amélioration du climat des affaires ? »
L’objectif recherché à travers cette démarche est de cerner les difficultés vécues par les opérateurs économiques quel que soit le secteur dans lequel ils évoluent et les régions où ils se trouvent et, de créer un dialogue avec les pouvoirs publics.
Pour le représentant du Care, « le nouveau modèle de croissance économique du pays implique un nouveau modèle de concertation et c’est pour cela que le document que nous présentons a pour slogan « De la revendication à la collaboration ».
Selon l’invité de Radio M, les réponses données par les chefs d’entreprise impliquent le déploiement des efforts sur cinq axes : « la gouvernance et l’action de l’Etat, la compétitivité des entreprises, le financement de l’économie et des entreprises, la fiscalité et le capital humain ».