Un comptoir commercial algérien basé à Abidjan regroupe déjà en son sein 65 sociétés algériennes de biens et de services.
L’Algerian For Events and Export Er Rowed (AFEEE), société de services à l’export, spécialisée dans l’accompagnement des opérateurs algériens à l’international, organise prochainement une journée d’information au profit des opérateurs économiques algériens, à Alger, sur « la micro-finance algérienne en Côte d’Ivoire ».
La micro-finance est un ensemble de dispositifs permettant d’allouer des crédits de faibles montants à des personnes à faible revenu, explique le gérant de l’AFEEE, Mohamed Toufik Khiati, qui précise que « ceci leur permet notamment de créer et de gérer des TPE (Très petites entreprises) ». Et d’ajouter : « le développement de cette discipline a donné lieu à une gamme de services plus large. Elle est ainsi devenue pourvoyeuse d’un ensemble de produits financiers équivalents à ceux du système financier classique ».
L’implication des entreprises algériennes dans ce genre de crédits pourrait, selon lui, être bénéfique puisqu’il s’agira d’une forme d’investissement.
Selon notre interlocuteur, la journée en question sera articulée, entre autres, sur le thème du financement des exportations algériennes vers les comptoirs d’AFEEE en Afrique. Ce financement obéit à un montage multi-parties (AFEEE-Société algérienne-banque algérienne – comptoir algérien en Côte d’Ivoire). Le deuxième thème s’articule sur le lancement de la micro-finance algérienne en Côte d’Ivoire.
Après deux années d’expérience en matière d’accompagnement dans l’exportation de différents produits sur le marché de l’Afrique de l’ouest, l’AFEEE compte atteindre bientôt une moyenne de 1000 conteneurs par mois. « Il y a de cela deux ans et demi, l’AFEEE a eu l’honneur d’ouvrir le premier comptoir commercial algérien à l’étranger, précisément à Abidjan », rappelle Yacine Kerioui, co-fondateur de l’AFEEE, qui souligne que le comptoir (Maison algéro-ivoirienne de commerce) regroupe déjà en son sein 65 sociétés algériennes de biens et de services avec des degrés de maturité à l’international variables. « Il est vrai que tout n’a pas été facile, mais nous avons été très offensifs pour nous installer dans un marché avec un grand potentiel », précise l’opérateur économique.