Notons que tous les établissements scolaires, des localités Nord et est du Bouira demeurent paralysés par une grève générale.
Les services de sécurité ont empêché ce lundi, à Bouira, une nouvelle marche pour Tamazight initiée par le Collectif libre des étudiants de l’université de Mohand Oulhadj de Bouira.
Ils devaient marcher de la gare routière de la ville vers le campus universitaire central en passant par le siège de la wilaya. Les manifestants, selon une source locale, ont parcouru une centaine de mètres seulement, avant que des policiers en civils et d’autres en uniformes d’interviennent pour les disperser.
L’intervention des services de sécurité a provoqué des bousculades et un climat de tension dans les alentours de la nouvelle gare routière, témoigne notre source qui signale l’arrestation de pas moins de 70 manifestants, des étudiants pour la plupart.
Plusieurs centaines de personnes ont été empêchées de rejoindre le point de départ de la manifestation. L’impressionnant dispositif de sécurité déployé dans les quatre coins de la ville depuis près d’une semaine, met en échec toute tentative de manifestation.
A travers leur action, les initiateurs de la marche revendiquent la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe, la réouverture de l’université Bouira fermée depuis plus d’une semaine ainsi que l’ouverture d’une enquête sur les incidents de la semaine dernière et la poursuite en justice des responsables des deux organisations estudiantines à savoir l’Ugel et l’Onea accusés d’agression contre des étudiants.
D’après notre source, des élus locaux à leur tête le président de l’Assemblée populaire wilaya (APW), sont intervenus pour éviter que des dérapages. Des étudiants ont sollicité l’intervention du P-APW pour libérer les personnes arrêtées.
Notons que tous les établissements scolaires, des localités Nord et est du Bouira demeurent paralysés par une grève générale.