Il s’agit d’une « perte pour l’avancée technologique en Algérie et une contrainte visant à simplifier l’identification personnelle ou professionnelle » des abonnés, estiment nos sources.
Le gel du nouveau projet de loi sur les télécommunications ne cesse de révéler ses secrets et les motifs de son report. Selon des sources proches du dossier, « la portabilité des numéros entre les opérateurs téléphoniques pourrait être supprimée de la nouvelle loi ». Malgré le fait que « cette option devrait être reconnue comme un droit du consommateur, mais il semblerait qu’il y ait des personnes influentes derrière cette décision », ajoutent les mêmes sources.
La portabilité des numéros est une option très importante longtemps attendue par les consommateurs algériens et sa suppression du projet de loi serait « une perte pour l’avancée technologique en Algérie et une contrainte visant à simplifier l’identification personnelle ou professionnelle » des abonnés, souligne notre interlocuteur qui a préféré garder l’anonymat.
Le quotidien El Watan qui a révélé, dans sa version électronique, que « c’est le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, qui a informé de cette décision la première responsable du secteur de la Poste et des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane Houda Faraoun, alors que cette dernière préparait avec les membres de la commission des transports, des transmissions et des télécommunications de l’APN le rapport complémentaire, phase finale avant l’adoption d’un texte de loi ».