Pas moins de 2875 demandes d’asile politique pour divers motifs, ont été déposées en 2019 par les algériens, en France, selon les statistiques publiées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).
Ce qui interpelle tout particulièrement l’OFPRA, c’est la recrudescence des demandeurs faisant part « de présumées persécutions liées à leur appartenance au Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) ou leur appartenance à une famille de harki ».
Autre fait marquant, la question de l’orientation sexuelle occupe une bonne partie des motifs invoqués par les demandeurs. « Des motifs sociétaux sont invoqués, dont la majorité concerne les problématiques du mariage forcé, des violences conjugales et de l’orientation sexuelle. On constate à cet égard que le nombre de demandes fondées sur une appartenance au groupe social des personnes LGBTI est en forte augmentation », révèle le rapport de l’OFPRA.
«Parmi les motifs de craintes prévus dans la convention de Genève, la question religieuse, liée à des conversions ou des unions contrariées du fait d’une appartenance confessionnelle différente, continue d’alimenter la demande d’asile en provenance d’Algérie», ajoute la même source.