Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a appelé lundi à Batna, les entreprises algériennes à saisir les opportunités importantes offertes par le marché africain. Il a défendu le 51/49 qui est « actuellement » dans l’intérêt de l’entreprise algérienne.
Ali Haddad accompagné du président de la chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI), Laid Benamor, s’exprimait au cours d’une rencontre avec les opérateurs économiques à la maison de la culture Mohamed Laid Al Khalifa.
Il a fait valoir que le continent africain était un marché de 1,2 milliards d’habitants atteindra 1,3 milliards en 2030 pour dépasser les 2 milliards à l’horizon 2050 et que les entreprises algériennes ont grandement intérêt à y aller.
Pour rappel, Ali Haddad a estimé lors de la dernière tripartite à Annaba que le Forum Africain d’Investissement et d’Affaires a été « succès » et a été couronné par la conclusion de 28 accords dont « certains sont déjà en voie de concrétisation »
Le chef du FCE a préconisé une attitude plus offensive de l’Algérie en direction de l’Afrique avec la mise en place d’un « Comité national pour l’Afrique » sous l’autorité du Premier Ministre, la « création d’une Banque Algéro-Africaine et/ou le développement du réseau d’une banque Algérienne en Afrique ».
Le 51/49 sert « actuellement » l’entreprise algérienne
Il a également suggéré une adhésion de « l’Algérie aux accords de coopération et de libres échanges Interafricains existants (ex : COMESA, CEN-SAD, CDAO, etc.). ».
Le chef du FCE a appelé par ailleurs les chefs d’entreprises à « s’adapter » en diversifiant leurs activités et leur production. Il existe, a-t-il affirmé, des » potentialités qui permettent de vous aider à entrer dans un partenariat soit avec les entreprises affiliées au FCE, soit avec les autres entreprises nationales ou avec les entreprises étrangères ».
Ce partenariat se fait selon le principe du ‘‘gagnant- gagnant’’. Ali Haddad a estimé que la règle du 51/49% régissant les investissements étrangers est « actuellement » dans ’intérêt de l’entreprise algérienne, notamment les petites et moyennes entreprises. La règle permet, a-t-il, assuré de « tirer profit de l’expérience du partenaire étranger’’.