Le président du FCE est convaincu que le plan d’action du Gouvernement est à même de redresser la situation.
Lors de la réunion du Conseil Exécutif élargie au Conseil d’Orientation Stratégique et aux délégués de wilayas du Forum des chefs d’entreprises (FCE), à la veille de la présentation du plan d’actions du Gouvernement par Ahmed Ouyahia à l’APN, Ali Haddad a estimé que le recours à la planches à billets est une mesure positive parce qu’elle va permettre de régler beaucoup de problèmes. « Nous nous réjouissons de la volonté du Gouvernement à procéder à l’assainissement diligent des créances détenues par des opérateurs économiques sur l’Etat à la suite de retards de paiement des réalisations ainsi que des fournitures de biens et de services », a-t-il déclaré en assurant que toutes les créances détenues par des opérateurs économiques auprès de l’Etat seront payées dans deux mois au maximum. « J’en ai discuté avec le Premier ministre. Dans un mois, un mois et demi ou deux mois tout au plus, toutes les créances seront payées. Et ces créances seront payées grâce à quoi ? C’est grâce au financement non-conventionnel qu’elles seront payées », a-t-il affirmé, convaincu que le recours du Gouvernement à ce type de financement est une bonne chose. « Le financement non-conventionnel va certes engendrer une petite dévaluation du dinar mais il va régler certains problèmes et permettre au pays de continuer à fonctionner », a-t-il ajouté. Cette mesure va, selon lui, « permettre aux entreprise concernées d’avoir une meilleure situation financière et de se redéployer ».
Chèque à blanc pour le Gouvernement Ouyahia
Le Président du FCE a estimé, à la même occasion, que le Gouvernement est sur la bonne voie et que son plan d’action est assez prometteur pour rendre le sourie aux patrons et aux citoyens. « Nous sommes optimistes car le plan d’action du Gouvernement pour la mise en place du programme du Président de la République prend en charge plusieurs de nos préoccupations. Il prévoit une meilleure gouvernance de l’administration économique, une gestion plus saine des dépenses publiques et une rationalisation des subventions. Nous trouvons aussi encourageant le fait de recentrer la politique économique du pays sur la promotion de la production nationale et l’exportation », a-t-il indiqué en soulignant que dans les plans d’action des gouvernements précédents, ce dernier aspect n’a jamais été défini comme axe stratégique. Ali Haddad en veut pour preuve de la bonne volonté des pouvoir publics à encourager la relance de l’économie et des exportations, « la décentralisation des procédures liées à cette activités et les autorisation liées à l’investissement au niveau des wilayas ». « Cette décentralisation est, à notre sens, une avancée majeure », estime-t-il.