Les achats de céréales, de semoule et de farine de blé ont grimpé de 2,5 % au premier trimestre de l’année en cours, en comparaison avant la même période de 2019, a rapporté l’agence Reuters.
La facture des importations de blé dur, de blé tendre, de semoule et de farine a atteint 629,50 millions de dollars en janvier-mars, contre 614,39 millions de dollars au cours des trois premiers mois de 2019, selon la même source, qui cite des chiffres de la DGD (Direction Générale des Douanes.
Les achats de céréales représentaient 32,5% de la facture totale des importations alimentaires au premier trimestre, qui a augmenté de 0,6% par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,93 milliard de dollars.
En décembre 2019, le gouvernement annonçait une réduction de 35,55 % des importations de blé tendre pour l’année 2020 : 4 millions de tonnes étaient prévues à l’importation contre 6,5 millions de tonnes en 2019 (4,6 M tonnes/an de blé importés de France – campagne 2018/2019).
Pourtant en mai 2020, l’agence Ecofin annonçait une baisse continue des importations, ayant atteint, selon les chiffres avancées par l’organe de presse, environ 398 millions de dollars, soit 8,5 % de moins qu’un an plus tôt (435,8 millions de dollars), en ce qui concerne la valeur des achats de blé, semoule et farine.
Ces prévisions plutôt optimistes ne se sont donc pas concrétisées sur les 3 premiers mois de l’année. La production nationale en constante évolution devait être l’un des facteurs ayant conduit à ce raisonnement.
Pour rappel, l’Algérie fait partie du top 5 des importateurs mondiaux de blé. Le pays a ainsi injecté 2,7 milliards de dollars pour ses achats céréaliers en 2019, selon la même source.