A en croire le président de la République, des hommes tapis dans l’ombre servent encore les desseins des oligarques et autres potentats qui sont derrière les barreaux.
C’est ce qu’a déclaré Abdelmadjid Tebboune à la faveur de sa rencontre avec les représentants de médias nationaux, diffusée par les télévisions nationales, le 1er mars. Tebboune s’est en effet étonné de voire certains secteurs frappés d’immobilisme, notamment l’investissement, et ce en dépit de tous les efforts de l’Etat pour leur essor. « Il est étrange de constater que l’on ne se bouscule pas au portillon, alors que l’Etat consent jusqu’à 90% d’aide dans nombre de créneaux. Le non investissement, ce n’est pas normal ! » A indiqué Tebboune, qui a dénoncé l’existence d’une contre-révolution et qui s’est dit interpellé par l’arrêt bizarre des investissements.
Rappelons qu’à l’entame de l’interview, Tebboune a déclaré avoir été victime d’une virulente campagne d’intox échafaudée sur mille scénarii. « A ceux qui veulent semer le doute, je rappelle que je suis là par le peuple et pour le peuple » A poursuivi Tebboune qui, tout en rendant hommage au « petit peuple » qui l’a soutenu durant sa période de maladie et son séjour pour soins à l’étranger. « On connaît l’origine de ces rumeurs et l’identité de ces fossoyeurs de l’ombre » A ajouté le chef de l’Etat, qui a précisé : « Ils sont 98 sites hébergés chez un pays voisin qui nourrissent ces campagnes virulentes » Selon Tebboune « L’argent sale est toujours en circulation ».
Un nouveau remaniement gouvernemental après les élections législatives
Abdelmadjid Tebboune a également révélé ne pas avoir voulu opérer un changement profond au sein de sa formation gouvernemental, car ce serait, selon lui, non conforme aux aspirations du peuple, qui s’attend à davantage de changement introduit par les urnes. « Le vrai remaniement aura lieu dans quelques mois, après le scrutin législatif », a-t-il confié.
Tebboune, qui par ailleurs a éludé certaines questions portant sur l’inefficacité de la formation Djerad ou encore sur dernier casting du gouvernement, ayant vu revenir aux affaires certaines figures de l’ancien régime, estime que ce serait contre-productif de nomme un nouveau gouvernement, alors que des élections qui permettront d’élire de nouveaux représentants du peuple sont annoncées. « Il y aura un gouvernement issu de la volonté du peuple, qui est appelé à s’exprimer par les urnes. Certains ministres ayant été remerciés, se sont distingué par leur inertie, dans le cadre de l’action gouvernemental, au moment ou nos concitoyens souffrent des conséquences de la crise sanitaire. », A-t-il expliqué.