Amar Ghoul annonce un audit de la gestion d'Air Algérie - Maghreb Emergent

Amar Ghoul annonce un audit de la gestion d’Air Algérie

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Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé mardi en marge de l’ouverture de la session d’automne du Parlement, qu’un audit interne sera mené au sein de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, ajoutant qu’elle touchera « l’ensemble des niveaux de responsabilité ».

 

Le ministre a également affirmé qu’il n’est pas tolérable que des incidents, dont le dernier en date s’est produit lundi matin entre deux ATR d’Air Algérie en stationnement à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, se reproduisent. Les conclusions de l’audit seront adressées  directement au Premier ministre Abdelmalek Sellal, à la lumière desquelles le gouvernement prendra des décisions, a encore ajouté Amar Ghoul.

Le ministre a également souligné que l’enquête portera sur tous les aspects liés au recrutement, le niveau de formation ainsi que les degrés de responsabilité. « Nous nous mettrons sans ménagement en travers de toutes les tentatives de briser la compagnie aérienne Air Algérie. De même que nous saluons l’esprit responsable des cadres de la compagnie, nous saluons aussi la position positive du partenaire social. Pour autant, nous refusons que les choses restent en l’état actuel et nous travaillons en vue d’améliorer le niveau des prestations », a indiqué Ghoul. Un programme d’urgence sera mis en œuvre pour la réhabilitation de la compagnie aérienne publique, « de sorte à ce qu’elle soit à la hauteur des prestations qui sont attendues d’elle ».
La compagnie Air Algérie traverse depuis quelques semaines une zone de turbulences avec en toile, le crash en juillet dernier au nord Mali, d’un avion affrété à la compagnie espagnole Swiftair, qui a écorné l’image déjà mise à mal de la compagnie aérienne publique. Le crash a suscité une vague de critiques sur la gestion et les conditions d’affrètement d’avions par Air Algérie. Le gouvernement et le partenaire social (UGTA) sont immédiatement venus au secours de la direction de la compagnie aérienne publique, dénonçant une campagne de “destabilisation du pavillon national”. 

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