Le premier restaurant, sous franchise de la chaine américaine, Kentucky Fried Chicken (KFC), qui a ouvert ses portes en Algérie dimanche 14 avril, a déjà fermé ses portes et retiré son enseigne de la façade de l’immeuble situé à Dely Ibrahim à Alger.
Secoué par une polémique sur les réseaux sociaux et une action de boycott menée par des jeunes sur place, dont ils accusent la marque américaine de soutenir l’entité sioniste d’Israël dans son opération génocidaire à Ghaza.
Le jour même de l’ouverture du restaurant aux clients, une action de protestation eu lieu devant le nouvel établissement. Une dizaine de jeunes ont brandi des pancartes appelant au boycott du KFC Algérie. Le lendemain, lundi, une autre manifestation a eu lieu sur place. Cette fois-ci, les forces de l’ordre sont intervenues et ont réprimé les protestataires en usant du gaz lacrymogène.
Les jeunes n’ont pas lâché prise. Hier mardi, une autre protestation a eu lieu devant le restaurant KFC à Dely Ibrahim. Encore une fois, la police est intervenue et a interpelé une dizaine de personnes. Ces derniers ont été relâchés dans la soirée.
Sur les réseaux sociaux, les protestations et les appels au boycott ont été largement soutenus par les internautes algériens. D’ailleurs, des appels ont été lancés pour intensifier les actions de soutien à la Palestine en boycottant les marques occidentales qui soutiennent Israël, à l’instar de Coca-Cola, Pepsi, L’Oréal, Carrefour, Disney, Giorgio Armani, ainsi que plus de 150 autres marques recensées par le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).