Lors d’une séance plénière consacrée ce dimanche à la présentation et au débat du projet de loi régissant les activités hydrocarbures au Conseil de la Nation, le ministre de l’Energie Mohamed Arkab, a affirmé que le projet de loi régissant les activités d’hydrocarbures « évite au groupe Sonatrach l’affectation d’importantes ressources financières à l’exploration, en encourageant le partenariat avec des opérateurs étrangers ».
Pour le ministre, « ce cadre juridique favorise l’investissement et les partenariats ce qui permettra à la compagnie nationale Sonatrach de ne pas affecter de grands fonds à la prospection et au développement des ressources énergétiques ».
Il a expliqué, dans ce sens, la réduction de la fiscalité appliquée aux activités pétrolières, par la volonté de la tutelle de capter davantage d’investisseurs et d’opérateurs étrangers.
A ce propos, Arkab a fait savoir que le volume fiscal des gisements actuels « n’est pas rentable, d’où la pertinence des partenariats pour la couverture des coûts des projets ».
Par ailleurs, le ministre de l’Energie a affirmé que « les explorations pétrolières étaient insuffisantes malgré le potentiel de l’Algérie reconnu mondialement, recélant d’ailleurs des bassins sédimentaires dépassant 1,5 million km2 ».
Selon le ministre, seulement 60% des réserves conventionnelles en hydrocarbures ont été jusque-là exploitées, alors que les réserves gazières font l’objet de contrats d’exportation à l’horizon 2030, d’où « l’impératif de développer les réserves de pétrole existantes au moment opportun pour pouvoir en bénéficier au-delà de cette échéance ».